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<title>LaFrenchCom</title>
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<description>Agence de communication de crise</description>
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<title>Paparazzi Shield, le bouclier anti Paparazzi</title>
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<dc:creator><![CDATA[Florian Silnicki]]></dc:creator>
<pubDate>Fri, 17 May 2024 10:47:59 +0000</pubDate>
<category><![CDATA[Actualités]]></category>
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<description><![CDATA[LaFrenchCom, pure-player du conseil en communication de crise, annonce le lancement d’une nouvelle offre intitulée « Paparazzi Shield« . Ce service unique en son […]]]></description>
<content:encoded><![CDATA[<img fetchpriority="high" decoding="async" class="alignnone wp-image-42903 size-full" src="https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/05/paparazzis.jpeg" alt="paparazzis" width="1500" height="843" srcset="https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/05/paparazzis.jpeg 1500w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/05/paparazzis-300x169.jpeg 300w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/05/paparazzis-1024x575.jpeg 1024w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/05/paparazzis-768x432.jpeg 768w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/05/paparazzis-650x365.jpeg 650w" sizes="(max-width: 1500px) 100vw, 1500px" />
LaFrenchCom, pure-player du <a href="https://www.lafrenchcom.fr/communication-de-crise/">conseil en communication de crise</a>, annonce le lancement d’une nouvelle offre intitulée « Paparazzi Shield« . Ce service unique en son genre en France est conçu pour protéger la vie privée des personnalités publiques en acquérant les photos non autorisées prises par les paparazzis avant leur publication.
<h2>Rachat des photos des paparazzis</h2>
Face à l’invasion croissante de la vie privée des <a href="https://www.lafrenchcom.fr/faq/quand-les-celebrites-se-retrouvent-au-coeur-dune-crise-de-communication/">célébrités</a> par les paparazzis, LaFrenchCom propose une solution proactive pour empêcher la diffusion de photos compromettantes. L’agence intervient pour racheter les photos auprès des <a href="https://www.lafrenchcom.fr/lete-le-soleil-et-les-scandales-comment-la-presse-people-profite-du-vide-informationnel/">paparazzis</a>, garantissant ainsi leur confidentialité.
<ul>
<li>Négociations Rapides : Notre équipe négocie directement avec les paparazzis pour racheter les photos prises sans consentement.</li>
<li>Confidentialité Assurée : Toutes les photos rachetées sont conservées de manière sécurisée et ne sont jamais divulguées.</li>
<li>Actions Légales : Si nécessaire, nous poursuivons en <a href="https://www.lafrenchcom.fr/la-mediatisation-de-la-justice-les-relations-entre-la-justice-et-la-presse/">justice</a> les paparazzis avec nos <a href="https://www.lafrenchcom.fr/communication-des-avocats/">avocats</a>.</li>
<li>Gestion des Relations avec les Médias : <a href="https://www.lafrenchcom.fr/faq/negociations-complexes/">Négociations</a> avec les rédactions pour empêcher la publication de photos déjà en leur possession.</li>
<li>Veille Continue : Utilisation de technologies avancées pour détecter les tentatives de vente de photos sur les plateformes en ligne.</li>
<li>Détection des Menaces en Ligne : Veille des sites de vente de photos et des réseaux sociaux pour identifier et intercepter les photos non autorisées.</li>
</ul>
<h2>Neutralisation de la publication des photos volées</h2>
Face à l’augmentation des intrusions médiatiques et à la prolifération des photos volées, LaFrenchCom a développé une solution complète et innovante pour répondre aux besoins spécifiques des personnalités publiques.
« Nous sommes heureux de lancer cette offre anti-paparazzis qui répond à un besoin croissant de protection de la vie privée de nos clients. Notre <a href="https://www.lafrenchcom.fr/gestion-de-crise/">expertise en gestion de crise</a> et notre approche méthodologique proactive permettent de garantir à nos clients une tranquillité d’esprit et une protection efficace contre les intrusions médiatiques. » déclare <a href="https://www.lafrenchcom.fr/julien-auffret/">Julien Auffret</a>, Directeur Général de LaFrenchCom.
« À l’ère numérique actuelle, la protection de la réputation est plus cruciale que jamais, surtout pour les personnalités publiques. Les paparazzis et la presse people peuvent envahir votre vie privée et ternir votre <a href="https://www.lafrenchcom.fr/faq/limage-de-marque-mode-demploi/">image de marque</a>. Notre agence de communication de crise est là pour empêcher ces intrusions et assurer que votre vie privée reste, justement, privée. » ajoute <a href="https://www.lafrenchcom.fr/florian-silnicki/">Florian Silnicki</a>, Président Fondateur de l’agence LaFrenchCom.
À propos de LaFrenchCom :
LaFrenchCom est une agence de communication de crise implantée à Paris. L’agence dispose depuis 2014 d’un continuum d’expertises visant à protéger la réputation des dirigeants face à toutes les formes d’hostilité. LaFrenchCom a une riche expérience en gestion de crise, grâce à plusieurs décennies de pratique de la communication sensible au service de la défense des intérêts réputationnels des entreprises et des dirigeants les plus exposés. 
Cas Concrets récents d’Intervention contre les Paparazzis :
<ul>
<li>Lors d’Événements Publics, Mise en place de dispositifs de gestion des paparazzis avant qu’ils n’accèdent aux zones de confidentialités.</li>
<li>Protection d’une Star lors de Ses Déplacements, dispositif visant à empêcher les photographes de suivre une star internationale en voyage.</li>
<li>Intervention juridique rapide pour obtenir une ordonnance restrictive empêchant la publication de photos volées d’un acteur dans un magazine people.</li>
<li>Négociations avec les éditeurs de presse pour retirer des images compromettantes d’une personnalité politique, prises à son insu.</li>
<li>Activation d’une équipe de conseillers en communication sur place pour gérer une foule de paparazzis autour d’une figure sportive après un match, garantissant une sortie sécurisée.</li>
<li>Veille continue des réseaux sociaux et sites de paparazzis pour détecter et faire supprimer des photos inappropriées d’une personnalité influente avant qu’elles ne deviennent virales.</li>
</ul>
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</item>
<item>
<title>« La Fièvre » sur Canal+ : une série réaliste ?</title>
<link>https://www.lafrenchcom.fr/la-fievre-sur-canal-une-serie-realiste/</link>
<dc:creator><![CDATA[Florian Silnicki]]></dc:creator>
<pubDate>Wed, 10 Apr 2024 12:00:23 +0000</pubDate>
<category><![CDATA[Actualités]]></category>
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<description><![CDATA[« La Fièvre » sur Canal+ : une agence de communication et de gestion de crise c’est quoi ? Dans le cadre de l’interview […]]]></description>
<content:encoded><![CDATA[<img decoding="async" class="alignnone size-full wp-image-40539" src="https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/04/banniere-allocine-podcast-2.webp" alt="banniere-allocine-podcast-2" width="1920" height="615" srcset="https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/04/banniere-allocine-podcast-2.webp 1920w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/04/banniere-allocine-podcast-2-300x96.webp 300w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/04/banniere-allocine-podcast-2-1024x328.webp 1024w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/04/banniere-allocine-podcast-2-768x246.webp 768w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/04/banniere-allocine-podcast-2-1536x492.webp 1536w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/04/banniere-allocine-podcast-2-650x208.webp 650w" sizes="(max-width: 1920px) 100vw, 1920px" />
<h2>« La Fièvre » sur Canal+ : une agence de communication et de gestion de crise c’est quoi ?</h2>
Dans le cadre de l’interview donnée à Allociné par <a href="https://www.lafrenchcom.fr/florian-silnicki/">Florian Silnicki</a>, Expert en communication de crise et président fondateur de LaFrenchCom, nous avons un aperçu du monde de la <a href="https://www.lafrenchcom.fr/gestion-de-crise/">gestion de crise</a> et de la communication stratégique en réponse à des situations potentiellement dévastatrices pour les réputations. L’interview détaille non seulement le fonctionnement d’une <a href="https://www.lafrenchcom.fr/communication-de-crise/">agence de communication de crise</a> mais aborde également des questions éthiques et des stratégies de gestion de crise.
<a href="https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=1000074593.html" rel="nofollow noopener" target="_blank">Lire l’article d’AlloCiné en cliquant ici</a>
La première leçon tirée de l’interview est l’importance de la réactivité et de la veille médiatique et numérique continue. Dans un monde où les cycles d’information sont accélérés par les réseaux sociaux, la capacité d’une agence à réagir rapidement est cruciale. Comme Florian Silnicki le note, l’idée qu’un bad buzz peut s’éteindre de lui-même en 72 heures est un mythe. Dans l’ère numérique, les informations se propagent à une vitesse fulgurante, et attendre passivement peut entraîner des dommages irréparables à la réputation d’une marque ou d’une personnalité. L’approche proactive de LaFrenchCom, basée sur une surveillance médiatique en temps réel, permet de détecter et d’agir sur les signaux faibles avant qu’ils ne deviennent des crises majeures.
Un autre aspect crucial de la gestion de crise mis en avant dans l’interview est l’engagement éthique. Dans un contexte où l’utilisation de bots et de faux comptes pour manipuler l’opinion publique est devenue une préoccupation majeure, l’approche éthique de LaFrenchCom permet à ses clients de protéger leur réputation et leur image de marque face au dénigrement et à la manipulation de l’information.
Florian Silnicki évoque également la souplesse et l’agilité requise dans la gestion de crise. Cette flexibilité et cette capacité à personnaliser les stratégies de communication en fonction du contexte spécifique de chaque crise sont essentielles pour rétablir la réputation et la confiance du public. LaFrenchCom montre qu’une compréhension profonde du paysage médiatique et numérique et une capacité à naviguer dans ses nuances sont indispensables.
 
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<item>
<title>Crise Nestlé Waters : une communication de crise maladroite</title>
<link>https://www.lafrenchcom.fr/crise-nestle-waters-une-communication-de-crise-maladroite/</link>
<dc:creator><![CDATA[Florian Silnicki]]></dc:creator>
<pubDate>Wed, 10 Apr 2024 09:54:18 +0000</pubDate>
<category><![CDATA[Actualités]]></category>
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<description><![CDATA[Affaire Nestlé Waters et le Défi d’une Confiance Ébranlée Dans une interview accordée à Libération, Florian Silnicki, expert en communication de crise […]]]></description>
<content:encoded><![CDATA[<img decoding="async" class="wp-image-40534 size-medium aligncenter" src="https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/04/liberation-logo-300x300.jpeg" alt="libération logo" width="300" height="300" srcset="https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/04/liberation-logo-300x300.jpeg 300w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/04/liberation-logo-150x150.jpeg 150w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/04/liberation-logo-768x768.jpeg 768w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/04/liberation-logo-650x650.jpeg 650w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/04/liberation-logo.jpeg 900w" sizes="(max-width: 300px) 100vw, 300px" />
<h2>Affaire Nestlé Waters et le Défi d’une Confiance Ébranlée</h2>
Dans une interview accordée à Libération, <a href="https://www.lafrenchcom.fr/florian-silnicki/">Florian Silnicki</a>, expert en communication de crise et fondateur de LaFrenchCom, a partagé ses réflexions sur une crise emblématique qui secoue l’industrie des eaux en bouteille : la situation préoccupante de <a href="https://www.lafrenchcom.fr/c-dans-lair-le-scandale-buitoni/">Nestlé</a> Waters. Révélée par une enquête qui a mis en lumière la contamination de sources d’eau minérale de marques renommées comme Perrier, Vittel, Contrex et Hépar, cette affaire souligne l’importance d’une communication transparente et efficace en temps de crise.
Selon les informations publiées, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a recommandé un renforcement de la surveillance des installations de Nestlé suite à la découverte de contaminants variés, y compris d’origine fécale et chimique. Face à ces révélations compromettantes, Nestlé Waters a tenté de rassurer consommateurs et partenaires commerciaux, affirmant que la qualité de ses eaux minérales naturelles a toujours été et demeure une priorité absolue.
Cependant, comme Florian Silnicki l’a souligné lors de son entretien avec Libération, la réponse de Nestlé Waters semble ne pas être à la hauteur de la gestion des enjeux sensibles de la crise. L’approche générique de l’entreprise, sans fournir de détails précis ou de données accessibles au grand public, ne correspond pas aux standards internationaux de gestion de crise, où la clarté et l’ouverture sont essentielles.
La réaction modérée des consommateurs jusqu’à présent ne doit pas être interprétée comme un signe de résolution de la crise. Les Français, parmi les plus grands consommateurs d’eau en bouteille au monde, méritent une transparence totale sur la qualité de l’eau qu’ils consomment. Le secteur des eaux embouteillées, déjà confronté à des défis environnementaux, ne peut se permettre de négliger l’importance de la confiance du public dans ses produits.
L’intégralité de l’interview, disponible sur le site de Libération, offre une analyse détaillée de la situation et propose des recommandations pour naviguer dans ces eaux troubles. La crise de Nestlé Waters sert de rappel crucial à toutes les entreprises sur l’importance d’une communication de crise anticipée et non improvisée.
<a href="https://www.liberation.fr/economie/nestle-waters-sous-la-menace-dune-grave-crise-de-confiance-20240409_A6CY2AUVC5HMJPKM2L57GEE6ZU/?redirected=1" rel="nofollow noopener" target="_blank">Lire l’article de Libération en cliquant ici</a>
La crise actuelle impliquant Nestlé Waters, à la suite des révélations sur la contamination de ses sources d’eau minérale, met en lumière une réaction de l’entreprise qui semble ne pas saisir pleinement l’ampleur des enjeux sensibles. Plusieurs aspects de la réponse de Nestlé à cette crise démontrent pourquoi elle n’est pas à la hauteur des attentes, en particulier en termes de transparence, de responsabilité, d’engagement envers la santé publique, et de prise de mesures correctives adéquates.
Manque de Transparence 
Une communication transparente est essentielle dans la gestion de toute crise, en particulier lorsque la santé publique est en jeu. La réaction initiale de Nestlé, affirmant que la qualité de ses eaux minérales naturelles a toujours été garantie, semble éluder les préoccupations spécifiques soulevées par l’enquête. Les consommateurs attendent des informations claires sur la nature de la contamination, son étendue, et les risques potentiels pour la santé. L’absence de données détaillées et accessibles au public, comme l’a souligné Florian Silnicki, spécialiste de la communication de crise, montre un écart entre les attentes des consommateurs et les informations fournies par l’entreprise.
Responsabilité Diluée 
Nestlé a mentionné avoir découvert la note de l’Anses dans la presse et a souligné son engagement dans un « plan de transformation » et le renforcement des contrôles. Cependant, cette réaction peut être perçue comme une tentative de diluer sa responsabilité en invoquant des actions futures ou en cours sans reconnaître pleinement l’ampleur du problème actuel. Dans des situations de crise, les parties prenantes attendent des entreprises qu’elles assument pleinement leur responsabilité, plutôt que de minimiser la situation ou de détourner l’attention vers des initiatives à long terme.
Engagement envers la Santé Publique 
La crise soulève des questions sérieuses concernant la santé publique, compte tenu de la nature de la contamination signalée. Les consommateurs s’attendent à ce que Nestlé prenne des mesures immédiates et significatives pour garantir la sécurité de ses produits. Les déclarations génériques sur la priorité donnée à la qualité de l’eau sans actions concrètes et vérifiables pour résoudre le problème ne suffisent pas pour restaurer la confiance. Une réponse à la hauteur des enjeux inclurait la mise en œuvre de mesures correctives immédiates, une collaboration étroite avec les autorités sanitaires, et une communication régulière sur les progrès réalisés.
Absence de Mesures Correctives Concrètes 
Enfin, la réaction de Nestlé manque d’un plan d’action clair et de mesures correctives concrètes. Alors que l’entreprise mentionne un « plan de transformation », les détails sur ce plan, son calendrier d’exécution, et comment il abordera spécifiquement les problèmes identifiés restent vagues. Les consommateurs et les régulateurs attendent une feuille de route précise sur la manière dont l’entreprise compte remédier aux problèmes de contamination, incluant des délais spécifiques et des engagements vérifiables.
En résumé, la réaction de Nestlé à la crise actuelle montre un décalage significatif entre les attentes en matière de gestion de crise et les actions de l’entreprise. Pour restaurer la confiance et répondre efficacement aux enjeux de cette crise, Nestlé doit adopter une approche beaucoup plus transparente, responsable, et orientée vers l’action, en mettant en avant la santé et la sécurité de ses consommateurs.
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<item>
<title>« C dans l’air » – Le scandale Buitoni</title>
<link>https://www.lafrenchcom.fr/c-dans-lair-le-scandale-buitoni/</link>
<dc:creator><![CDATA[Florian Silnicki]]></dc:creator>
<pubDate>Thu, 04 Apr 2024 15:58:19 +0000</pubDate>
<category><![CDATA[Actualités]]></category>
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<description><![CDATA[Florian Silnicki, Président Fondateur de LaFrenchCom a été interrogé dans l’émission « C dans l’air« . L’expert en communication de crise a été convié […]]]></description>
<content:encoded><![CDATA[<img loading="lazy" decoding="async" class="alignnone size-full wp-image-40520" src="https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/04/c-dans-lair.jpeg" alt="C DANS L'AIR" width="1440" height="720" srcset="https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/04/c-dans-lair.jpeg 1440w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/04/c-dans-lair-300x150.jpeg 300w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/04/c-dans-lair-1024x512.jpeg 1024w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/04/c-dans-lair-768x384.jpeg 768w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/04/c-dans-lair-650x325.jpeg 650w" sizes="(max-width: 1440px) 100vw, 1440px" />
<a href="https://www.lafrenchcom.fr/florian-silnicki/">Florian Silnicki</a>, Président Fondateur de LaFrenchCom a été interrogé dans l’émission « C dans l’air« . L’expert en <a href="https://www.lafrenchcom.fr/faq/notre-expertise-et-notre-experience-en-communication-de-crise/">communication de crise</a> a été convié pour apporter son expertise sur le scandale des <a href="https://www.lafrenchcom.fr/les-pizzas-buitoni-condamnees-a-disparaitre/">pizzas</a> surgelées commercialisées par l’entreprise Buitoni, alors filiale du géant <a href="https://www.lafrenchcom.fr/nestle-en-pleine-tempete-buitoni-analyse-de-la-crise/">Nestlé</a>. Dans cette interview, Florian Silnicki a dévoilé les rouages de la communication en temps de crise, soulignant les défis et les stratégies indispensables pour naviguer au cœur des tempêtes médiatiques.
L’affaire en question, qui a suscité une vague d’indignation parmi les consommateurs et a ébranlé la confiance envers l’industrie agroalimentaire, a mis en lumière l’importance cruciale d’une communication de crise transparente et réactive. Florian Silnicki a décrypté les tactiques employées par <a href="https://www.lafrenchcom.fr/scandale-buitoni-interview-dans-le-parisien/">Buitoni</a> face à cette crise, analysant leur efficacité et leur impact sur l’image de marque de l’entreprise.
Durant l’entretien, il a également partagé des insights sur les meilleures pratiques en communication de crise, insistant sur le fait que la clarté, l’honnêteté et une réponse rapide sont essentielles pour maintenir la confiance du public. Selon Florian Silnicki, le <a href="https://www.lafrenchcom.fr/faq/crise-dans-lindustrie-alimentaire-le-scandale-des-produits-contamines/">scandale</a> Buitoni sert d’exemple édifiant sur la manière dont les entreprises devraient gérer les crises pour minimiser les dommages à leur réputation et garantir une réhabilitation efficace dans l’opinion publique.
<img loading="lazy" decoding="async" class="alignnone size-full wp-image-40519" src="https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/04/florian-silnicki-lafrenchcom-scaled.jpg" alt="florian silnicki lafrenchcom" width="2048" height="1330" srcset="https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/04/florian-silnicki-lafrenchcom-scaled.jpg 2048w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/04/florian-silnicki-lafrenchcom-300x195.jpg 300w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/04/florian-silnicki-lafrenchcom-1024x665.jpg 1024w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/04/florian-silnicki-lafrenchcom-768x499.jpg 768w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/04/florian-silnicki-lafrenchcom-1536x998.jpg 1536w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2024/04/florian-silnicki-lafrenchcom-650x422.jpg 650w" sizes="(max-width: 2048px) 100vw, 2048px" />
C’est le nouveau scandale sanitaire qui inquiète. À Rumilly (Haute-Savoie), qui compte une usine Tefal, du PFOA, « un polluant éternel », a été découvert en février 2023 dans le réseau d’eau potable de la ville. Après des tests sanguins, des habitants de la commune ont découvert avec horreur qu’ils avaient des taux de PFOA cinq fois supérieurs à la moyenne française (2,08 µg/L). La molécule est pourtant interdite depuis 2020 en raison de son potentiel cancérogène. Ces substances per- et polyfluoroalkylées, dont certaines sont toxiques, sont notamment consommées ou rejetées lors du processus de revêtement antiadhésif des poêles Tefal. Face à la pression médiatique, SEB (propriétaire de Tefal) assure que le seul PFAS qu’elle utilise est le PFTE, « une substance reconnue depuis plus de 50 ans pour son innocuité ». Ce qui n’est pas de l’avis de tous. Le député écologiste Nicolas Thierry a déposé une proposition de loi visant à « interdire à partir de 2025 la fabrication, l’importation, l’exportation et la mise sur le marché de tous les produits contenant des PFAS ». Étudié dès aujourd’hui à l’Assemblée nationale, le texte a été accueilli par plusieurs centaines de salariés de SEB envoyés par la direction pour protester. Selon la direction du groupe, la proposition de loi menacerait près de 3 000 emplois en France, dont 1 500 emplois pour la seule ville de Rumilly.
La direction de SEB a encore le temps de réagir. D’autres, comme Buitoni, n’en ont pas eu l’occasion. Le 30 mars dernier, Nestlé a décidé de fermer son usine de production de pizzas à Caudry (Nord) mise en cause dans le décès de deux enfants et l’intoxication de dizaines d’autres, par la bactérie Escherichia coli. À l’époque, l’affaire avait fait grand bruit. Une information judiciaire est ouverte depuis mai 2022 à Paris pour homicide involontaire. Avant elle, l’entreprise Ferrero (qui produit les chocolats Kinder) s’était retrouvée au cœur d’un scandale similaire après avoir intoxiqué des centaines d’enfants à travers l’Europe. Conscientes des risques, les grandes entreprises se forment à la communication de crise pour répondre à ce genre de situation. « En matière de gestion de crise, le pire est de ne rien dire », expliquait à La Croix Géraldine Michel, responsable de la chaire marques et valeurs à la Sorbonne. Lors de la révélation du scandale Kinder en avril dernier, il avait par exemple fallu attendre quatre jours pour que Ferrero reconnaisse dans un communiqué « des défaillances internes ». Un réaction bien trop tardive pour espérer calmer la colère des familles touchées.
En la matière, la direction de Nestlé Waters (San Pellegrino, Vittel, Perrier…) est actuellement acculée. Le groupe est accusé depuis plusieurs jours d’avoir voulu cacher la contamination généralisée de ses sources d’eau minérale. Le 4 avril, Le Monde et France info ont révélé le contenu d’une expertise menée par l’Agence de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) sur les eaux du groupe. Le rapport, remis au gouvernement en février, conclut à une contamination généralisée aux bactéries, pesticides, PFAS, des sources d’eau minérale naturelle exploitées par le groupe Nestlé. Non seulement, le gouvernement n’a rien communiqué aux Français, mais il n’a rien transmis non plus aux autorités européennes « ce qui est quand même assez fou, parce que toutes ces eaux dont on parle aujourd’hui de grande marque, sont aussi vendues et consommées dans d’autres pays européens », répond à France info l’association Foodwatch, qui a porté plainte pour « tromperies » contre Nestlé. Un comité de la Commission européenne est d’ailleurs prévu le 30 avril pour faire la lumière sur cette affaire.
Quelle est la dangerosité des fameux PFAS ? Pourquoi le gouvernement français veut-il les interdire ? Comment les grands groupes réagissent-ils aux crises qu’ils provoquent ? Et quelle est l’ampleur du scandale de l’eau qui plane au-dessus de Nestlé ?
Nos invités :
Gérald Kierzek, Médecin urgentiste Directeur médical – Doctissimo
Emilie Torgemen, Journaliste chargée des questions d’environnement « Le Parisien – Aujourd’hui en France »
Karine Jacquemart, Directrice de Foodwatch France
Philippe Dessertine, Économiste – Directeur de l’Institut de Haute Finance et auteur de « Le grand basculement »
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<item>
<title>LaFrenchCom rejoint l’Alliance CLCA, 1er réseau mondial d’agences de communication de crise</title>
<link>https://www.lafrenchcom.fr/lafrenchcom-rejoint-lalliance-clca-le-1er-reseau-mondial-dagences-de-communication-de-crise/</link>
<dc:creator><![CDATA[Florian Silnicki]]></dc:creator>
<pubDate>Thu, 15 Feb 2024 12:34:09 +0000</pubDate>
<category><![CDATA[Actualités]]></category>
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Paris, France – LaFrenchCom annonce son intégration dans l’Alliance CLCA (Crisis and Litigation Communicators Alliance), devenant ainsi le nouveau membre représentant la France, comme Jean de Belot fondateur d’AriaPartners l’avait précédemment été.
Avec plus de 10 ans d’expérience au service de la défense des leaders les plus exposés, LaFrenchCom a su démontrer son engagement à protéger la réputation des dirigeants et la valorisation des entreprises face aux menaces réputationnelles.
« Rejoindre l’Alliance CLCA renforce notre engagement à naviguer dans les tempêtes médiatiques et numériques. La communication de crise ne se limite pas à gérer l’urgence ; elle est l’art de transformer les défis en opportunités de renforcer la confiance et la crédibilité. C’est avec enthousiasme et honneur que nous rejoignons ce réseau d’experts reconnus, partageant avec eux notre conviction que le cœur de toute stratégie de crise réussie réside dans la précision de la méthodologie déployée« , déclare <a href="https://www.lafrenchcom.fr/florian-silnicki/">Florian Silnicki</a>, Président de LaFrenchCom.
« En tant que membre de l’Alliance CLCA, LaFrenchCom aura l’opportunité de collaborer avec des professionnels partageant les mêmes idées, d’échanger des connaissances et de contribuer à l’avancement du domaine des relations publiques. Leur passion pour la <a href="https://www.lafrenchcom.fr/communication-de-crise/">communication de crise</a> et les relations publiques en matière de litige s’aligne parfaitement avec la mission de notre réseau, qui est de collaborer sur des affaires transfrontalières et lorsque les clients recherchent la garantie de partenaires excellents et experts à l’étranger« , souligne Martin Jenewein, Président de l’Alliance CLCA et Associé Senior chez l’agence de relations publiques viennoise SMJ Partners.
<a href="https://www.lafrenchcom.fr/julien-auffret/">Julien Auffret</a>, Directeur général de LaFrenchCom, ajoute : « Rejoindre l’Alliance CLCA représente une formidable opportunité pour LaFrenchCom de renforcer son réseau international et de partager notre expertise en <a href="https://www.lafrenchcom.fr/gestion-de-crise/">gestion de crise</a> et <a href="https://www.lafrenchcom.fr/communication-sous-contrainte-judiciaire/">communication sous contrainte</a> judiciaire. »
À propos de l’Alliance CLCA
L’Alliance des communicants de Crise (CLCA) est un réseau mondial d’agences de gestion de crise et de spécialistes en communication judiciaire. Les clients peuvent bénéficier de la collaboration des membres sur des affaires transfrontalières et de l’expertise spécialisée de la CLCA dans les litiges internationaux.
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<title>Bonne Année 2024</title>
<link>https://www.lafrenchcom.fr/bonne-annee-2024/</link>
<dc:creator><![CDATA[Florian Silnicki]]></dc:creator>
<pubDate>Mon, 08 Jan 2024 09:19:17 +0000</pubDate>
<category><![CDATA[Actualités]]></category>
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Chers partenaires, clients, et amis,
En ce début d’année 2024, nous souhaitons partager avec vous nos vœux les plus sincères pour une année pleine de réussite et d’innovation.
L’année écoulée a été riche en mutations, particulièrement dans le monde de l’information, des médias et des réseaux sociaux. Nous avons été témoins d’une accélération sans précédent dans la façon dont l’information est partagée et consommée. Cette évolution rapide a eu un impact significatif sur notre métier, nous obligeant à nous adapter constamment pour rester à la pointe de la communication de crise et de la gestion de crise.
Les réseaux sociaux continuent de jouer un rôle prépondérant dans la diffusion d’informations, souvent instantanée et parfois non vérifiée, ce qui représente à la fois un défi et une opportunité pour notre agence. Nous avons dû innover et développer de nouvelles stratégies pour aider nos clients à naviguer dans cet environnement complexe, en mettant l’accent sur la rapidité, la précision et la transparence.
Nous avons également observé des mutations significatives dans les attentes et les comportements des consommateurs. La demande pour une communication plus authentique, responsable et engagée est plus forte que jamais. Cela nous a poussés à repenser nos approches et à intégrer ces valeurs dans toutes nos actions.
En 2024, nous restons engagés à fournir à nos clients des services innovants de communication de crise et un accompagnement en gestion de crise aux meilleurs standards internationaux, tout en intégrant ces nouvelles dynamiques informationnelles. Nous continuerons à être à vos côtés pour vous aider à affronter les défis réputationnels et à saisir les opportunités qui se présentent dans ce paysage médiatique en constante évolution.
Prenez le contrôle de votre image de marque
Les résolutions du Nouvel An, c’est prendre le taureau par les cornes pour un avenir radieux. Pour les pros de la com’, c’est le moment d’anticiper les crises. Janvier, c’est l’heure du bilan : évaluez vos stratégies de gestion de crise, peaufinez-les, et soyez prêts pour tout ce que 2024 vous réserve.
Même avec des plans béton, gardez en tête que le monde ne tient pas en place. Votre plan A a une date de péremption. Chaque boîte a sa recette, mais voici votre kit de survie pour ne pas se faire surprendre en 2024.
Créez votre Dream Team Anti-Crise
Seul, c’est mission impossible. Une team dédiée à la crise, c’est l’expertise, le savoir-faire et l’autorité pour contrer chaque coup dur. Visez large : communication, direction, RH, juridique, opérations… Chaque tête pensante est une pièce du puzzle. Préparez-les maintenant pour une réactivité éclair quand ça chauffe.
Audit de Réputation à la Loupe
Janvier, c’est aussi le moment de scanner les menaces planant sur votre réputation. Trop d’entreprises ferment les yeux, se contentant de plans anti-catastrophes évidents ou déjà vus. Menez l’enquête : de la com’ aux experts en tous genres, repérez les failles avant qu’elles ne fassent les gros titres des médias.
Messages Clés : Votre Arsenal Communication
Comprendre les enjeux, c’est bien. Avoir les bons mots au bon moment, c’est mieux. Ne sous-estimez jamais le pouvoir des mots en temps de crise. Rafraîchissez vos communiqués de presse, vos darksites, FAQ, Q&A sur les sujets sensibles… Alignez votre team interne de riposte à la crise maintenant pour éviter la panique sous le feu des projecteurs.
Simulez la crise
Planifier, c’est bien. Exécuter, c’est mieux. Testez votre équipe en situation réelle de gestion de crise. Réactivité, coordination, capacité d’adaptation : tout doit être au point au sein de la cellule de crise. Surprenez-les, mettez-les au défi, et regardez-les briller.
Debriefing 2023 : Leçons du Passé pour un Futur Sans Accroc
Regroupez votre équipe, décortiquez l’année écoulée. Objectifs, couverture médiatique, retours des employés, clients, journalistes… Tout est bon pour parfaire votre stratégie de crise.
Relations Médias : Votre Atout Majeur
Les liens avec les journalistes, c’est le cœur de votre stratégie de crise. Oubliez les Zooms, misez sur le face-à-face. Janvier, c’est le moment idéal pour tisser ces liens essentiels.
Pas le Temps de Préparer ? 
Janvier est chargé, certes, mais négliger la préparation aux crises, c’est jouer avec le feu. Les crises peuvent ruiner une réputation en un clin d’œil. Préparez-vous maintenant, et affrontez l’avenir avec sérénité et stratégie.
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<title>Gestion stratégique des risques</title>
<link>https://www.lafrenchcom.fr/gestion-strategique-des-risques/</link>
<dc:creator><![CDATA[Florian Silnicki]]></dc:creator>
<pubDate>Wed, 27 Sep 2023 06:07:48 +0000</pubDate>
<category><![CDATA[Actualités]]></category>
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<content:encoded><![CDATA[<img loading="lazy" decoding="async" class="alignnone size-full wp-image-39621" src="https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2023/09/proteger.jpeg" alt="proteger" width="1200" height="675" srcset="https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2023/09/proteger.jpeg 1200w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2023/09/proteger-300x169.jpeg 300w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2023/09/proteger-1024x576.jpeg 1024w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2023/09/proteger-768x432.jpeg 768w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2023/09/proteger-650x366.jpeg 650w" sizes="(max-width: 1200px) 100vw, 1200px" />
Initialement, la gestion des risques consistait principalement en recours systématique à des « transferts » par achat de couverture d’assurance, elle était donc réactive. Depuis le début du 21e siècle, elle est devenue proactive, anticipation des risques futurs pour optimiser la performance de tout organisme de façon à exploiter les incertitudes du futur pour rebondir même dans les situations de rupture, contenir les menaces et exploiter les opportunités. Cette vision proactive du risk management est renforcée par le standard ISO 31000 :2009 avec une définition clef de voûte : « Le risque est l’effet de l’incertitude sur les objectifs » , elle souligne l’intégration nécessaire de la gestion des risques à tous les stades du processus développement stratégique.
<h2>La gestion des risques a subi une évolution considérable</h2>
La gestion des risques a subi une évolution considérable depuis son émergence comme une fonction technique il y a six décennies dans certaines entreprises américaines dont le budget assurances justifiaient de disposer d’un spécialiste interne. Cette évolution résulte à la fois de la frustration des praticiens qui ressentaient les limites de l’exercice, et de la réflexion des universitaires d’horizons différents qui ont essayé de développer un support scientifique pour concevoir des instruments spécifiques. C’est ainsi que les Cindyniques, dont le nom apparut pour la première fois dans les pages du Monde le 10 décembre 1987, constituent la « science du danger » dont la dernière définition posée est : « Science visant à rendre intelligibles, et donc prévisibles, les dangers, les risques qui en découlent, endogènes et exogènes au sein d’un système et de permettre de les réduite » (Kervern G.-Y., Boulenger P., Cindyniques : concepts et mode d’emploi, Economica, 2007, p. 1).
<h2>Un environnement de plus en plus complexe</h2>
Mais l’accélération du mouvement depuis vingt ans, et plus particulièrement depuis la première décennie du XXIe siècle, liée à la complexité croissante des interrelations entre acteurs économiques, accompagne des interdépendances qui dépassent trop souvent la capacité de l’homme à les appréhender, sans recours à la théorie de la complexité. Dans un document récemment mis à jour, les auteurs du livre rouge OCEG (OCEG, red book – GRC capability Model, Version 2.1, New-York (USA), 2012) notent que :
« L’environnement dans lequel les organismes évoluent est aujourd’hui plus complexe et plus exigeant que jamais. Même les PME/PMI, les organismes à but non lucratif, et les acteurs publics ont à relever des défis auxquels seules les grandes entreprises internationales étaient confrontées dans le passé. Les parties prenantes, internes et externes, ne se contentent plus de hautes performances, elles exigent en outre la transparence de la gestion. Les risques et exigences réglementaires qui pèsent aujourd’hui sur les organismes constituent un maquis dense et changeant qui peut frapper sans prévenir. Pour couronner le tout, les coûts à engager pour contrôler ces risques tendent à être hors de contrôle. En résumé, dans beaucoup d’organisme le statut n’est ni soutenable, ni acceptable » .
L’explosion du périmètre d’exercice de la gestion des risques, comme son élargissement à tous les responsables stratégiques et opérationnels, suppose que soit mise au point une batterie d’instruments disponibles pour tous. Dans ce contexte, les apports spécifiques développés grâce à l’expérience de terrain et d’enseignement jouent un rôle dans l’ouverture des yeux des responsables pour leur apporter une vision 360 o dans la prise de décision, combinant l’approche centrifuge (leurs compréhension de l’environnement) et centripète (la perception que les parties prenantes ont de leur organisme).
On peut distinguer trois grandes périodes ou ères dans le développement de la gestion des risques depuis son apparition :
<h2>Ère de l’artisan</h2>
Un spécialiste de l’assurance accidents du travail est recruté auprès du trésorier pour optimiser l’achat d’assurance ; sa rencontre avec l’ingénieur hygiène et sécurité qui vise l’amélioration des conditions de travail et la réduction de la fréquence et de la gravité des accidents du travail, donne naissance à la gestion des risques. Leur domaine initial est le risque de fréquence.
<h2>Ère de l’ingénieur</h2>
Les enjeux des risques de fréquence et de gravité moyenne exigent des montages financiers plus complexes et, avec l’accroissement de l’interdépendance des opérateurs économiques, le développement de plans pour garantir la poursuite des flux tendus, aujourd’hui formalisés sous le nom de PCA, Plan de continuité d’activité. Elle s’accompagne de la conception de plans pluriannuels de financement. Les ETI et PME/PMI sont sollicitées pour la sécurisation des réseaux logistiques des grandes entreprises donneuses d’ordre.
<h2>Ère du stratège</h2>
La création de valeur pour les actionnaires, l’approche portefeuille et la prise en compte des autres parties prenantes débouchent sur une approche globale et intégrée des risques, sous le nom de gestion stratégique des risques, ou de gestion des risques intégrée. Les biens immatériels et la durée génèrent l’essentiel de la valeur de nombreux organismes qui dépendent de la confiance de leurs parties prenantes (multinationales dont la capitalisation boursière est un multiple de la valeur des actifs physiques, organismes charitables financés par les dons et dont l’avenir dépend de l’efficacité perçue de leur action, etc.).
La liaison intrinsèque entre gestion des risques et stratégie est identifiée dès lors que le risque est défini comme effet de l’incertitude sur les objectifs d’un organisme, la prise en compte coordonnée des menaces et des opportunités. Il est intéressant d’ailleurs de faire une analyse de l’origine même du mot risque indiquée dans une étude de Kedar (Kedar B.Z., Again : Arabic risk, Medieval latin riscum, Studii Medievali, Centro Italiano di studi sull alto medievo, Spoletto (1970) quoted in Merna Tony & Faisal F. Al Thani, Corporate Risk Management, 2 nd edition, Chichester, Wiley & Sons LTD, 2008). L’auteur rappelle la double origine : en arabe, « risq » : tout ce qui vous est donné (par Dieu) et qui vous procure un profit, fortuit mais positif ;en latin, « riscum » : le défi à relever par les marins qui pourraient fracasser leurs vaisseaux sur un récif, fortuit mais négatif.
Par delà une justification sémantique, pour reprendre l’exposé d’un article récent (Bazerman Max H., Chugh Dolly, Decisions without blinders, Boston : Harvard Business Review, OnPoint, Spring 2009, p. 58-68) publié dans la HBR, la gestion des risques contribue à éclairer les décisions en augmentant le niveau de conscience des décideurs en les assistant à : voir l’information (former leur regard à identifier ce qui importe, et prendre en compte la vision externe) ; chercher l’information (remettre en cause l’absence d’information divergente, et approfondir la recherche dans les contextes vitaux) ; utiliser l’information (une vision plus large de la situation dans l’espace et dans le temps avant de prendre une décision, et prendre en compte toute l’information disponible au sein de l’organisme) ; partager l’information (chacun, chaque département a une information spécifique, il faut veiller à intégrer l’ensemble dans un système unifié facilitant partage transversal et vertical) .
Dans la décision stratégique, la gestion des risques procure une information de haute qualité sur l’incertitude du futur, information essentielle pour la survie de l’organisme à long terme. La gestion des risques permet aux dirigeants et mandataires sociaux de prendre des décisions « mieux informées » renforçant la résilience de leurs organismes. Ils sont ainsi moins vulnérables à l’échec, mieux préparés à la saisie des opportunités, et mieux équipés pour survivre aux changements de leur environnement, leur contexte externe. La gestion des risques contribue donc à la soutenabilité, c’est-à-dire la survie et le développement de l’organisme conscient de sa responsabilité vis-à-vis de l’environnement au sein duquel il opère et bâtit.
Le « business model » reprend les aspects fondamentaux d’un organisme, y compris sa vision, ses missions, stratégies, infrastructure, politiques, offres, et processus ; il faut en reconnaître les limites. Elles imposent de « penser l’avenir » en mesurant les risques qui pèsent sur lui du fait de la concurrence, de l’évolution technologique, des marchés, des attentes des consommateurs, etc.
L’intégration du processus de gestion des risques à l’élaboration de la stratégie accroît les chances de l’organisme de gérer efficacement les risques auxquels il est confronté. Pour réussir cette intégration, l’organisme doit suivre les étapes suivantes : définir des objectifs pour l’ERM (en établissant les contextes interne et externe) ;identifier les risques (première sous-étape du diagnostic des vulnérabilités – appréciation du risque) ;analyser, évaluer et classer par ordre de priorité les risques « critiques » (deuxième et troisième sous-étapes du diagnostic des vulnérabilités – appréciation du risque) ;traiter les vulnérabilités critiques, en prenant en compte les priorités (traitement des risques) ;auditer les vulnérabilités critiques (surveiller et revoir) .
Les plans les plus affinés peuvent être déraillés par des situations non envisagées ou des événements imprévus. L’intégration de la démarche d’ERM dans le processus de planification stratégique de l’organisme permet de mieux comprendre les menaces et les opportunités de son contexte externe, les forces et les faiblesses de son contexte interne ; c’est ainsi qu’il est en mesure de concevoir des objectifs prenant en compte les risques associés et optimisant la prise de risque. Mais il ne faudrait pas pour autant oublier les travaux de l’artisan et de l’ingénieur, les trois aires du métier de risk manager sont indissociables.
<h2>Gouvernance, risques et conformités</h2>
La pression de l’opinion publique, les attentes des citoyens et des consommateurs ne laissent plus le choix aux élus et aux responsables. Ils doivent définir une politique de gestion des risques visant au-delà des actifs de l’organisme, la sécurité de tous et des biens de chacun des habitants, personnes physiques ou morales, partenaires et/ou installés sur les territoires impactés par leurs décisions. Il faut susciter une culture de gestion des risques chez les élus, les fonctionnaires et l’ensemble des responsables économiques, politiques et sociaux, de tous ceux qui vivent ou transitent sur un territoire donné.
L’élargissement du champ de la gestion des risques passe aussi par la montée en puissance du responsable de la gestion des risques. Aujourd’hui, il n’est plus possible de se contenter d’un technicien de l’assurance. Pour embrasser l’étendue de la fonction, il faut savoir porter un regard global sur l’ensemble des activités de l’organisme concerné. Toutefois, l’autorité du responsable « risques » ne peut que découler d’une mission confiée directement par le principal dirigeant, PDG, maire, président du Conseil général ou du Conseil régional, sous l’autorité directe du Directeur général, tout en rendant compte au conseil d’administration ou aux élus.
L’ampleur de la tâche des professionnels de la gestion des risques auxquels les organismes font confiance pour développer et mettre en œuvre un programme global de gestion de leurs risques en fait un véritable acteur du changement. Ils doivent donc faire preuve de patience et de persévérance. Il faut le soutien sans faille des dirigeants et des élus. Chacun comprend que c’est cette culture de gestion des risques qui garantit une « bonne gouvernance » au service de tous.
De fait, le triangle d’or « GRC » est devenu un des clés d’une gestion des risques encore en devenir. Ce nouveau mantra de la gestion des risques « GRC » , pour Gouvernance-Risques-Conformités, souligne l’objectif d’atteindre des résultats mesurables en matière de performance dans les trois pointes du triangle. L’ERM est au cœur de ce dispositif dont il est la clé de voûte et donne la résonance permettant une approche intégrée et globale pour l’optimisation de la prise de risque.
Le resserrement de la nasse légale et réglementaire a éveillé l’intérêt, voire l’inquiétude, des mandataires sociaux et dirigeants. Donc, les conseils d’administration s’impliquent davantage dans la gestion des risques. Toutefois, trop d’administrateurs se contentent d’une analyse des risques juridiques, en particulier ceux pouvant entraîner pour eux un engagement de responsabilité, ce qui les rend plutôt frileux face aux autres risques. Trop nombreux sont les organismes englués dans des programmes de conformité, style « cocher les cases » et finissent par perdre de vue l’essentiel, la définition et l’exécution d’une stratégie « gagnante » en optimisant la prise de risque.
C’est dans ce contexte que l’acronyme GRC doit demeurer la perspective des organismes tant publics que privés pour inscrire leurs efforts et développer des solutions intégrées tricotant ensemble les exigences de ces trois pôles, distincts mais solidaires. Les risques juridiques sont alors portés à l’attention des dirigeants pour qu’ils en mesurent l’impact sur les relations à établir entre les équipes « risk management » et « conformité » dont les compétences et les cultures très différentes, mais complémentaires. Il reste à voir si un nouveau cadre professionnel « hybride » de la gestion des risques émergera pour rendre compte de façon cohérente des trois pointes du triangle de GRC.
De nombreux analystes ont voulu voir l’origine de la crise financière de l’automne 2008 dans la faillite de la gestion des risques, incapable de prévenir la catastrophe ; certains ont même cru pouvoir s’aventurer à prédire la mort de la gestion des risques. Mais n’est-ce pas plutôt l’échec d’une gestion morcelée, en silos, des risques sans véritable intégration ?
En Afrique du Sud, le rapport King III (le rapport King III sur la gouvernance a été publié en Afrique du Sud le 1 er mars 2010. Les autres référence en matière de gouvernance et d’éthique comprennent le Compact Global des Nations Unies, le rapport Cadbury et le Code de principes de gouvernance en Grande-Bretagne, et le rapport Viénot et les législations de transposition en France de la huitième directive européenne – loi SFE, etc.) sur la gouvernance définit en particulier la gouvernance des risques ainsi : « La gouvernance des risques est la composante de la gouvernance qui exige que le conseil d’administration veille à ce que la gestion des risques ne se limite pas à une série d’activités sans prise directe sur les activités au cœur de l’organisme » .
<h2>L’impact de la culture de l’organisme sur la gouvernance et la gestion des risques</h2>
La greffe de la gestion des risques sur la culture existante de l’organisme repose sur l’acquisition de compétences par tous les opérationnels. Ils doivent s’approprier le processus de gestion des risques : ce sont eux, les propriétaires de risques. Une formation adaptée doit leur permettre de comprendre la nécessité d’évolutions qui pourraient les inquiéter ainsi que la nécessité d’embrasser les nouveaux processus. Il pourrait être « confortable » pour certains de s’affranchir de certaines étapes du processus de décision, de préférer la politique de l’autruche à un réalisme trop cru, dérangeant surtout quand il faut informer et consulter des parties prenantes internes ou externes. Donner le ton de la culture de gestion des risques relève de l’exemple au sommet.
La culture est immatérielle, mais il faut introduire des instruments de mesure concrets pour en valider l’évolution. C’est indispensable pour influencer les comportements et assurer l’alignement de la gouvernance et des objectifs de performances de la gestion des risques au travers des indices de risques clés (KRI – key risk indicators -) et indices de performances clés (KPI – key performance indicators). Toutefois, pour le changement dans les organismes, il faut se garder de toute précipitation, l’évolution d’une culture est toujours un processus lent, exigeant des délais de maturation.
Par-delà les entreprises privées, il est légitime de s’interroger pour savoir si on verra un jour un risk manager dans chaque ministère ? Ce développement est en cours de réalisation en Grande-Bretagne ; et pourquoi ne pas souhaiter un risk manager de la nation, en particulier dans les pays en voie de développement !
<h2>La gestion des risques à la réputation</h2>
Dans un article publié en février 2009 (Eccles Robert G., Newquist Scott C., Schatz Roland, Reputation and its risks, Boston (USA): Harvard Business Review ONPOINT, Spring 2009, p. 96-108), les auteurs soulignent que : « Les dirigeants ont conscience de l’importance de la réputation de leurs firmes » tout en mettant en lumière un problème précis : « Les organismes de contrôle, les associations professionnelles, les consultants, et les opérateurs eux-mêmes ont développé des modèles pour évaluer et gérer tout une panoplie de risques, sur les prix de matières premières, le contrôle des chaînes logistiques, les risques politiques, les catastrophes naturelles, etc. Mais les risques à la réputation restent exclus de ces modèles à cause de la difficulté d’intégrer les besoins en capitaux nécessaires » .
La réputation est un actif immatériel fondement de la valeur de la firme. Elle apporte la preuve de la foi de chacun dans le développement soutenable de la firme, elle repose en fait sur la confiance des parties prenantes enracinée dans le comportement éthique du passé, confortée par la conduite présente comme garant du futur. Alors qu’Abraham Lincoln au milieu du XIX e siècle notait que « Le caractère est un arbre et la réputation son ombre. L’ombre est ce que nous en pensons ; mais l’arbre est la réalité » , aujourd’hui on doit s’interroger pour savoir si l’ombre n’est pas l’arbre ! En effet, la réputation, et donc la firme, se révèle souvent plus résiliente qu’on ne pourrait le penser face aux écarts de conduite, pour autant qu’ils demeurent des incidents isolés, non répétés : mais la chute pourrait être brutale et sans appel en cas de récidive. C’est pourquoi un projet d’ERM (Enterprise-wide Management) ne peut être efficient que s’il n’inclut une approche systématique des risques à la réputation, méta-risque, le risque de tous les risques.
Le fondement de toute gestion de la réputation, et des risques de toute nature qui l’accompagnent, menaces et/ou opportunités, peut se résumer en un mot : authenticité. Cependant, il convient encore de transformer cette vision en modèle opérationnel. Pour ce faire il convient de définir, de mesurer et de suivre neuf indicateurs clés classés en trois catégories : intentions – vision/engagements vis à vis des partenaires, profil RSE, capital humain ; actions – leadership /gouvernance, ouverture aux autres, opérations ; résultats – profil du secteur, profil réglementaire, finances et valeur.
La « consultation » des parties prenantes permet de définir un indice de la réputation dont le suivi dans le temps permet véritablement d’évaluer la résilience d’un organisme s’il subissait une rupture/ crise qui viendrait mettre à l’épreuve sa capacité à surmonter l’épreuve en conservant la confiance des parties prenantes.
Alors qu’il s’exprime dans le cadre d’une enquête conduite par un média spécialisé (Global risk survey 2014, Commercial risk Europe, ) John Ludlow, directeur des risques du groupe d’hôtels Intercontinental illustre la liaison intrinsèque entre risques et stratégie en évoquant les relations nécessaires entre le conseil d’administration et le risk manager : « Les administrateurs prennent la gestion des risques au sérieux. Mais encore faut-il que le risk manager comprenne la mission du CA d’augmenter la valeur de l’organisme. Or cette valeur réside de plus en plus dans sa réputation. Alors qu’il est relativement aisé de convaincre les administrateurs de s’intéresser aux risques à impact stratégique et au programme de changement, ils ont plus de mal à s’intéresser aux risques opérationnels. Mais on peut y parvenir si on réussit à leur montrer leur impact potentiel sur la réputation. Il suffit de mettre l’accent sur le lien intrinsèque entre ces concepts pour éveiller leur intérêt » .
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<title>Le Film Barbie : la communication de crise de Mattel</title>
<link>https://www.lafrenchcom.fr/le-film-barbie-la-communication-de-crise-de-mattel/</link>
<dc:creator><![CDATA[Florian Silnicki]]></dc:creator>
<pubDate>Thu, 20 Jul 2023 13:50:15 +0000</pubDate>
<category><![CDATA[Actualités]]></category>
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<description><![CDATA[La saga Barbie : au service de l’image de marque de Mattel Depuis plus de 60 ans, Barbie est un symbole féminin […]]]></description>
<content:encoded><![CDATA[<img loading="lazy" decoding="async" class="alignnone size-full wp-image-39197" src="https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2023/07/barbie-scaled.jpeg" alt="BARBIE" width="2048" height="976" srcset="https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2023/07/barbie-scaled.jpeg 2048w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2023/07/barbie-300x143.jpeg 300w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2023/07/barbie-1024x488.jpeg 1024w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2023/07/barbie-768x366.jpeg 768w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2023/07/barbie-1536x732.jpeg 1536w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2023/07/barbie-650x310.jpeg 650w" sizes="(max-width: 2048px) 100vw, 2048px" />
<h2>La saga Barbie : au service de l’image de marque de Mattel</h2>
Depuis plus de 60 ans, Barbie est un symbole féminin iconique et reste l’une des figures symboliques les plus polarisantes et stéréotypée du monde du jouet. Avec la sortie du film Barbie, mettant en vedette Margot Robbie et réalisé par Greta Gerwig, le 19 juillet 2023, Mattel a tenté une manœuvre de communication de crise habile pour réinventer la poupée Barbie.
Le film est d’abord l’occasion de rappeler que, créée en 1959 par Elliot et Ruth Handler, la poupée Barbie avait été conçue comme un objet émancipateur pour les jeunes filles. Cependant, l’icône de la culture pop a dû évoluer pour rester pertinente dans le paysage social changeant. Elle a été critiquée pour la promotion de stéréotypes de beauté féminine irréalistes, et a été accusée de promouvoir une vision de la féminité superficielle et édulcorée.
L’adaptation cinématographique de Barbie, produite par Warner Bros, représente une opération de communication de crise de Mattel pour transformer la perception publique de Barbie en une figure féministe et moderne.
Le film n’est pas qu’une simple comédie légère; il a pour but de redéfinir le personnage de Barbie à la lumière du mouvement #MeToo et de l’évolution des normes sociétales. Le casting de Margot Robbie, connue pour ses rôles de femmes fortes et indépendantes, et la direction de Greta Gerwig, célèbre pour ses films qui questionnent les rôles féminins, annoncent une révolution dans l’interprétation du personnage de Barbie.
Margot Robbie a exprimé son intention de défier les idées préconçues sur Barbie et d’apporter une nouvelle perspective à l’icône. Le film Barbie ne se contente pas de refléter les évolutions sociétales, il les incarne et participe activement à la conversation sur la féminité et l’émancipation.
Outre le film, Mattel a entrepris des efforts considérables pour diversifier l’image de Barbie, faisant d’elle un symbole de l’acceptation de la diversité. La poupée Barbie a ainsi été réimaginée pour refléter différentes ethnies, formes corporelles et conditions physiques, s’éloignant de son image de femme blanche, mince et blonde. En offrant aux enfants une variété de poupées Barbie qui reflètent leur diversité, Mattel souhaite démontrer sa capacité à évoluer avec son temps et à répondre aux attentes de sa clientèle.
Malgré les défis inhérents à la réinvention d’une marque si fortement ancrée dans la culture populaire, Mattel a réussi à naviguer habilement dans la tempête de la critique. L’entreprise a su reconnaître l’importance de l’adaptation à l’évolution des attentes sociétales et a entrepris de transformer Barbie en un symbole de la féminité moderne.
En concluant, le film Barbie et la diversification des poupées sont autant d’opérations de communication de crise réussie pour Mattel. L’entreprise tente non seulement de détourner les critiques, mais également de renforcer sa marque en créant un dialogue positif autour de la représentation féminine dans la culture pop. Le film et l’évolution de la poupée souhaitent démontrer que Barbie est plus qu’un jouet, elle est un outil pour les enfants pour comprendre et naviguer dans le monde complexe de la féminité.
<h2>La réinvention cinématographique de Barbie : une leçon de gestion de crise de marque de Mattel</h2>
Pourtant, la route vers le grand écran n’a pas été sans obstacles. À l’origine de cette aventure, la nécessité pour Mattel de revoir l’image de Barbie, souvent critiquée pour ses stéréotypes sexistes et son manque de diversité. L’enjeu était double : faire évoluer la poupée pour qu’elle soit en phase avec l’évolution de la société et utiliser ce changement comme une opération de communication pour sauver l’image de la marque.
Le choix de Greta Gerwig à la réalisation du film et Margot Robbie dans le rôle de Barbie a été judicieux. Non seulement ces deux femmes incarnent un certain type de féminisme dans l’industrie cinématographique, mais elles ont également réussi à détourner les attentes stéréotypées que l’on pourrait avoir d’un film Barbie. Leur volonté d’offrir quelque chose de « totalement différent » est une réaction directe aux critiques de la poupée comme symbole de l’objectivation féminine.
L’entrée de Barbie dans la réalité a été soigneusement orchestrée par Mattel. La diversification de la poupée, avec des modèles représentant différentes formes de féminité, différentes ethnies et conditions physiques, a préparé le terrain pour un film qui pourrait défier les stéréotypes associés à Barbie.
<h2>Barbie : l’héroïne féministe de Mattel</h2>
En effet, le film Barbie n’est pas une simple comédie bonbon rose mettant en scène une poupée et son compagnon parfait. Il propose une version de Barbie qui se frotte au monde réel, démontant les clichés sexistes qui ont longtemps été associés à la poupée.
Margot Robbie, à la fois actrice et productrice du film, a parfaitement compris que Barbie, en tant que marque et personnage, ne pouvait plus se permettre d’être perçue comme un objet édulcoré et superficiel. Le film aborde des thèmes moins consensuels et engage Barbie dans des situations qui remettent en question les stéréotypes associés à sa représentation.
<h2>Barbie, symbole de la diversité</h2>
Au-delà du film, la diversification de la poupée Barbie est une réponse directe aux critiques sur l’absence de diversité dans la gamme de poupées de Mattel. Barbie est désormais représentée sous diverses formes de féminité, avec des corps distincts, différentes couleurs de peau et de cheveux, reflétant les diverses facettes de la féminité dans le monde actuel. En offrant une gamme de poupées diversifiée, Mattel tente ici de transformer une crise en une opportunité de se reconnecter avec son public.
L’adaptation cinématographique de Barbie par Mattel est un bel exemple de la manière dont une entreprise peut utiliser le cinéma comme outil de communication de crise. Le film Barbie a permis à Mattel de redéfinir l’image de la poupée, de la sortir de son cadre stéréotypé et de la repositionner comme un symbole de féminisme et de diversité.
En fin de compte, l’opération de communication de crise de Mattel, par le biais du film Barbie, tente non seulement de sauver l’image de Barbie, mais également de poser de nouvelles bases pour la marque. Une leçon pour toutes les entreprises confrontées à des crises d’image similaires : il est possible de transformer une crise en une opportunité de se réinventer et de se reconnecter avec son public.
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<title>La communication de crise de l’exécutif face aux grèves à la SNCF</title>
<link>https://www.lafrenchcom.fr/la-communication-de-crise-de-lexecutif-face-aux-greves-a-la-sncf/</link>
<dc:creator><![CDATA[Sylvain BERTRAND]]></dc:creator>
<pubDate>Sat, 15 Jul 2023 20:15:56 +0000</pubDate>
<category><![CDATA[Actualités]]></category>
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<description><![CDATA[Les ministres, mais aussi Matignon et l’Elysée, montent au créneau pour fustiger le mouvement de grève à la SNCF lors des fêtes […]]]></description>
<content:encoded><![CDATA[<img loading="lazy" decoding="async" class="alignnone size-full wp-image-35076" src="https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2023/03/franceinfo-logo.png.webp" alt="franceinfo logo" width="1500" height="844" srcset="https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2023/03/franceinfo-logo.png.webp 1500w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2023/03/franceinfo-logo.png-300x169.webp 300w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2023/03/franceinfo-logo.png-1024x576.webp 1024w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2023/03/franceinfo-logo.png-768x432.webp 768w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2023/03/franceinfo-logo.png-650x366.webp 650w" sizes="(max-width: 1500px) 100vw, 1500px" />
Les ministres, mais aussi Matignon et l’Elysée, montent au créneau pour fustiger le mouvement de grève à la SNCF lors des fêtes de fin d’année. Une communication de crise bien rodée qui permet à l’exécutif de se mettre au diapason de l’opinion publique.
Article rédigé par Margaux Duguet et Clément Parrot pour France Télévisions
« Le président est excédé par la situation. » Selon nos informations, Emmanuel Macron ne décolère pas face au mouvement social à la <a href="https://www.realpixstudio.fr/lafrenchcom/faq/cas-decole-la-sncf-reconnait-ses-erreurs/" rel="nofollow noopener" target="_blank">SNCF</a>. Près de la moitié des contrôleurs seront en grève ce week-end, provoquant l’annulation d’un train sur trois vendredi 23 décembre et de deux trains sur cinq samedi et dimanche, surtout des TGV. Résultat : selon les estimations, environ 200 000 personnes se retrouvent privées de trains, avec des chances de réveillonner en famille compromises.
La situation agace profondément le sommet de l’Etat, qui le fait savoir. <a href="https://www.realpixstudio.fr/lafrenchcom/pause-emmanuel-macron-une-succession-derreurs-de-communication-politique/" rel="nofollow noopener" target="_blank">Emmanuel Macron</a> a ainsi demandé « à ses ministres de faire le maximum pour débloquer la situation ». « Le président endosse la colère populaire, il prend en charge l’émotion collective, c’est une méthode de com, décrypte le communicant Philippe Moreau-Chevrolet. « Personne ne l’avait fait avant lui, de communiquer sur la colère, c’est quelque chose de fort mais le procédé peut s’user aussi », ajoute-t-il.
Un « scénario idéal » ?
Faire le maximum et montrer que l’on fait le maximum. Depuis plusieurs jours, les ministres défilent sur les plateaux des chaînes de télé pour témoigner de leur empathie envers les vacanciers privés de train mais aussi exprimer leur indignation face aux grévistes. « Ils sont dans le TGV de la <a href="https://www.realpixstudio.fr/lafrenchcom/categories/communication-politique/" rel="nofollow noopener" target="_blank">communication politique</a>« , s’amuse <a href="https://www.realpixstudio.fr/lafrenchcom/florian-silnicki/" rel="nofollow noopener" target="_blank">Florian Silnicki</a>, spécialiste en communication de crise. En première ligne naturellement : le porte-parole du gouvernement.
« A Noël, on fait la trêve, pas la grève. Avec les blocages, des centaines de milliers de Français ne pourront peut-être pas retrouver leur famille. » Olivier Véran, porte-parole du gouvernement sur France Inter, mercredi 21 décembre
Faire grève à la SNCF à Noël est « incompréhensible et injustifiable », a pour sa part regretté le ministre des Transports, Clément Beaune, jeudi, sur franceinfo. La grève en cette période, « ce n’est pas digne » et « cela abîme le droit de grève », s’est également insurgé jeudi le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, sur France 2.
Des prises de parole qui ont un objectif, selon Florian Silnicki : « Instaurer un récit qui s’adresse au corps social dans sa globalité, les Français, pour isoler la partie de la société qui a des revendications ». Pour le spécialiste en <a href="https://www.realpixstudio.fr/lafrenchcom/gestion-de-crise/" rel="nofollow noopener" target="_blank">gestion de crise</a>, « les ministres ont occupé quotidiennement la scène médiatique pour ne pas installer le message des grévistes ». Surtout, la position du gouvernement relèverait ici du « scénario idéal ».
« Il n’y a rien de plus confortable pour le politique que d’être parfaitement aligné avec le sentiment des Français. D’habitude, on doit les convaincre de faire des efforts. Là, nos gouvernants n’ont qu’à dire qu’ils sont alignés avec l’angoisse des Français. » Florian Silnicki, spécialiste de la com de crise à franceinfo
Bref, que ce mouvement se durcisse ou trouve une issue favorable prochainement, « le politique aura endossé le bon rôle » quoi qu’il arrive, selon Florian Silnicki. Mais est-ce efficace ? « C’est de la gesticulation pour montrer aux Français qu’on fait des choses avant Noël », juge Yves Crozet, spécialiste des transports. D’après ce dernier, la forte mobilisation du gouvernement sur le sujet n’aurait que peu de prise sur les grévistes. « Les contrôleurs sont ravis puisque plus ça monte en pression, plus ils risquent d’obtenir satisfaction, assure cet économiste. Dans la tête des cheminots, la durée de vie de la SNCF est plus importante que celle du système solaire. Donc ils peuvent faire grève. »
« On ne va pas s’asseoir sur Noël »
Outre la communication, les ministres s’activent en coulisses pour trouver une sortie de crise, même si les marges de manœuvre sont restreintes pour un conflit interne à une entreprise. « On ne va pas s’asseoir sur Noël, mais on n’a pas de baguette magique… », résume une source gouvernementale. Le ministre des Transports, Clément Beaune, a d’ores et déjà écarté la solution des réquisitions de personnel, utilisée lors des pénuries de carburant au moment des grèves dans les raffineries.
En revanche, le gouvernement assure « mettre la pression pour que ça se débloque ». « On veut que les Français puissent partir pour les vacances, donc la Première ministre suit de près le dossier avec les ministres concernés, assure Matignon. C’est un secteur qu’elle connaît bien. Elle a des échanges avec la SNCF, avec l’objectif que le dialogue social se tienne. (…) La balle est dans le camp de la direction avec l’appui des syndicats. » Le président de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, a d’ailleurs annoncé sur RTL qu’il verrait les syndicats « car on ne lâche pas l’affaire pour sortir de cette crise ». La réunion doit se tenir jeudi soir.
« On continue avec le dialogue social pour sauver le week-end prochain. » entourage du ministre des transports, Clément Beaune à franceinfo
Pour comprendre pourquoi le dialogue est devenu difficile ces dernières semaines à la SNCF, il faut se rappeler qu’il ne s’agit pas d’une négociation classique entre syndicats et patronat, mais de revendications portées par un collectif de contrôleurs créé sur les réseaux sociaux. « Il s’agit d’une grève catégorielle. Il y a une surenchère, parce que d’autres catégories, comme les conducteurs de TGV l’an passé, ont obtenu des choses, donc les contrôleurs usent de la même stratégie », détaille Yves Crozet.
Négocier et trouver des solutions « efficaces »
En parallèle de la négociation avec les grévistes, le ministère des Transports assure travailler à la mise en place de solutions alternatives pour remplacer les trains supprimés à Noël. « Nous sommes également mobilisés pour identifier toutes les solutions efficaces pour que les voyageurs qui sont privés de leur train puissent quand même rejoindre leur famille », a assuré le porte-parole du gouvernement Olivier Véran à la sortie du Conseil des ministres. Il s’agit notamment pour le gouvernement de se rapprocher des entreprises de bus et de covoiturage pour voir comment ils peuvent offrir des pistes de repli aux voyageurs.
Le nouveau conflit social qui touche la SNCF pourrait avoir des conséquences politiques de plus long terme. <a href="https://www.realpixstudio.fr/lafrenchcom/la-communication-dolivier-veran-face-a-la-crise-sanitaire-du-covid19/" rel="nofollow noopener" target="_blank">Olivier Véran</a> assure respecter le droit de grève, mais à la sortie du Conseil des ministres, jeudi, il a quand même demandé aux grévistes de renoncer à cette grève pour les fêtes. Il a aussi annoncé que le président de la République souhaitait mener une réflexion à l’avenir sur « un cadre de continuité de service public ». « On n’est jamais allé aussi loin dans la remise en cause du droit de grève, qui est constitutionnel », commente Florian Silnicki.
Le gouvernement a désormais les yeux tournés vers le Nouvel An. « Sauver le week-end prochain, c’est évidemment le combat qu’on doit mener », a assuré Clément Beaune, sur franceinfo, avec l’objectif « qu’il n’y ait pas de perturbations, que les Français puissent rentrer de vacances ».
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<title>L’été, le Soleil et les Scandales : Comment la Presse People Profite du Vide Informationnel</title>
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<dc:creator><![CDATA[Florian Silnicki]]></dc:creator>
<pubDate>Thu, 13 Jul 2023 14:50:07 +0000</pubDate>
<category><![CDATA[Actualités]]></category>
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<description><![CDATA[Au cœur de l’été, alors que l’actualité générale marque une pause, une autre presse s’anime et entre dans une frénésie d’activité photographique […]]]></description>
<content:encoded><![CDATA[<img loading="lazy" decoding="async" class="alignnone size-full wp-image-39097" src="https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2023/07/people.jpeg" alt="people" width="846" height="479" srcset="https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2023/07/people.jpeg 846w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2023/07/people-300x170.jpeg 300w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2023/07/people-768x435.jpeg 768w, https://www.lafrenchcom.fr/wp-content/uploads/2023/07/people-650x368.jpeg 650w" sizes="(max-width: 846px) 100vw, 846px" />
Au cœur de l’été, alors que l’actualité générale marque une pause, une autre presse s’anime et entre dans une frénésie d’activité photographique et éditoriale : la presse people. La recette est simple : une atmosphère de vacances, des personnalités publiques en mode détente et un vide informationnel propice aux rumeurs et aux scandales. C’est dans ce contexte que naissent nombre de crises réputationnelles, mettant en péril la réputation de dirigeants et la survie d’entreprises. Analyse d’un phénomène estival de plus en plus marqué.
<h2>1. Un Vide Informationnel qui Fait le Lit des Polémiques</h2>
L’été est traditionnellement une période creuse en termes d’actualité, on le voit bien en regardant les chaines d’informations en continue qui donnent souvent le sentiment de « tourner à vide ». Les politiques et les dirigeants prennent des congés, les entreprises ralentissent leur rythme et les médias généralistes lèvent le pied car la plupart des effectifs des rédactions est en congés annuels.
C’est le fameux « trou de l’été » ou « summer hole », bien connu des journalistes et des communicants. C’est dans ce vide informationnel que la presse people s’engouffre régulièrement, avide de combler le manque d’information par des scoops estivaux croustillants et des révélations sensationnalistes choc.
<h2>2. Des Dirigeants en Vacances et Sous le Feu des Projecteurs</h2>
Les dirigeants, qu’ils soient politiques ou économiques, profitent de l’été pour se ressourcer. C’est le moment où ils se relâchent, où ils sont plus accessibles et donc plus vulnérables.
Les paparazzis redoublent d’efforts pour capturer des moments privés, parfois compromettants. 
Résultat : les vacances deviennent une source d’inquiétude pour ces personnalités publiques, qui, en famille, craignent que leur vie privée soit exposée et utilisée pour alimenter de vaines polémiques qui font cyniquement vendre en kiosque les numéros les plus trash.
<h3>3. Des Entreprises Mises en Difficulté</h3>
Mais ce ne sont pas seulement les individus qui sont touchés. Les entreprises aussi peuvent subir le feu des projecteurs en été. Les controverses autour de leurs pratiques commerciales ou de leur mode de production peuvent éclater au grand jour, souvent exacerbées par des révélations opportunistes de la presse people. Le manque d’actualité permet à ces histoires de prendre une ampleur démesurée, créant ainsi des crises de réputation inattendues.
<h3>4. La Gestion de Crise : Un Enjeu Capital d’image</h3>
Face à ces crises, l’anticipation de la gestion de la communication de crise devient un enjeu capital. Les entreprises et les personnalités publiques doivent faire preuve de réactivité et de méthode pour contenir les dégâts réputationnels. Les consultants en communication de crise sont alors sur le pont, intervenant pour protéger et restaurer la réputation de leurs clients.
L’été est donc une période particulièrement sensible pour les dirigeants moins prudents et les entreprises ayant une ressource communicationnelle plus faible qu’habituellement. Entre le relâchement des vacances et le vide informationnel, c’est le moment idéal pour la presse people de lancer des scandales et des polémiques. Une fois de plus, l’importance de l’anticipation d’une stratégie de communication est mise en lumière, car même en période estivale, une crise de réputation peut surgir à tout moment. Avoir anticipé la crise permet d’y répondre au mieux.
<h3>Scandales et Polémiques Estivales : L’Été Effervescent de la Presse People</h3>
Chaque été, alors que la politique fait une pause, la presse people prend le relais avec des clichés scandaleux et des intrigues savamment orchestrées qui captivent les lecteurs de ces magazines dont les ventes atteignent des records chaque été. Les contenus people croustillants, où les histoires de célébrités, de couples, de mariages, de grossesses, de trahisons et de ruptures alimentent les conversations légères de l’été.
Voici, demeure le leader de la presse people. Les magazines Ici Paris et France Dimanche, quant à eux, sont soutenus par une population plus âgée.
L’essor du digital n’a pas entièrement éclipsé l’attrait pour ces titres traditionnels. En dépit des défis actuels, ces magazines continuent à plaire grâce à leur couverture particulière des événements de la vie des célébrités et des personnalités politique et entrepreneuriale, avec souvent une touche polémique.
<h3>Le Rôle Indispensable des Consultants en Communication de Crise</h3>
C’est ici qu’interviennent les consultants en communication de crise. Les stars sont surveillées de près, et chaque faux pas peut être amplifié par la presse people. Les enjeux sont grands et les procès pour atteinte à la vie privée sont nombreux. 
Aux côtés des avocats, les consultants en communication de crise interviennent quotidiennement pour protéger la réputation de leurs clients, et parfois pour gérer des situations délicates notamment en faisant retirer les contenus violant la vie privée.
Les consultants en communication de crise sont sur le qui-vive tout l’été, car chaque événement de la vie d’une célébrité peut se transformer en crise médiatique majeure. Leur rôle est d’éteindre les incendies médiatiques avant qu’ils ne se propagent partout sur les réseaux sociaux comme dans les médias traditionnels, et de naviguer habilement à travers l’océan tumultueux de la presse people. La saison estivale est sans aucun doute une période chargée pour ces professionnels de la gestion de crise.
La presse people a dû s’adapter aux défis du digital avec des titres toujours plus aguicheurs et putaclic, surtout pendant l’été où la bataille de l’audience est clée. Les consultants en communication de crise sont ainsi sur le pont pour gérer les conséquences des ces publications sulfureuses qui peuvent décider du destin d’un chef d’entreprise ou comme de la rentrée d’un artiste.
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