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<title>LaTribuneToulouse</title>
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<title>Bras de fer de l'A69 : « Le Sénat est totalement dans son rôle », juge le rapporteur</title>
<link>https://toulouse.latribune.fr/economie/developpement-economique/2025-05-07/bras-de-fer-de-l-a69-le-senat-est-totalement-dans-son-role-juge-le-rapporteur-1024438.html</link>
<description><p>Malgré une gauche en partie opposée à la mesure, la commission de l'Aménagement du territoire du Sénat a largement adopté mercredi matin la proposition de loi des sénateurs du Tarn pour reprendre la construction de l'autoroute A69 entre Toulouse et Castres. Le chantier est à l'arrêt depuis fin février et <a href="https://toulouse.latribune.fr/economie/developpement-economique/2025-02-27/autoroute-a69-la-justice-met-un-coup-d-arret-historique-au-projet-1019337.html">la décision du tribunal administratif de Toulouse d'annuler l'ensemble des autorisations environnementales de l'ouvrage</a>, faute de raison impérative d'intérêt public majeur (RIIPM) justifiant sa construction.</p> <p><span class="widgetlink"><span class="header-widgetlink">Lire aussi</span><span class="body-widgetlink"><span class="lt-protected-icon"></span><a href="https://toulouse.latribune.fr/economie/developpement-economique/2025-02-27/autoroute-a69-la-justice-met-un-coup-d-arret-historique-au-projet-1019337.html">Autoroute A69 : la justice met un coup d'arrêt « historique » au projet</a></span></span></p> <p></p> <h2>Attaque contre la séparation des pouvoirs ?</h2> <p>L'initiative, portée par les sénateurs centristes Philippe Folliot et Marie-Lise Housseau, et qui sera examinée en séance publique jeudi 15 mai, vise à court-circuiter la justice et à relancer la construction de cette portion d'autoroute de 53 kilomètres entamée au printemps 2023 et qui devait entrer en service à la fin de l'année. <em>« Nous voulons faire entendre la colère sourde de la population tarnaise face à l'arrêt d'un projet jugé d'intérêt national dès la loi d'orientation des mobilités de 2019 »</em>, plaide auprès de <em>La Tribune</em> Philippe Folliot, qui se targue de la cosignature de près d'une centaine de sénateurs de plusieurs groupes sur son texte.</p> <p>Alors que les militants écologistes opposés à l'A69, dénoncent « <em>une attaque contre la séparation des pouvoirs</em> », le rapporteur de la commission, le centriste Franck Dhersin, interrogé par <em>La Tribune</em>, estime au contraire que « <em>le Sénat est parfaitement dans son rôle</em> » :</p> <p><em>« Cette proposition de loi ne remet pas en cause les principes constitutionnels. Il ne s'agit pas de se substituer au juge administratif mais de répondre à une situation d'urgence et à éviter les conséquences dramatiques qu'aurait un arrêt du projet de territoire de Castres-Mazamet d'un point de vue économique mais également pour les finances publiques », détaille le sénateur, estimant par ailleurs que « l'autorisation environnementale n'a été annulée qu'en première instance ».</em></p> <h2>Bataille de chiffres</h2> <p>Le sénateur Philippe Folliot fait valoir que « <em>l'interruption de la construction de l'A69 coûte 200 000 euros par jour</em> ». Ce surcoût, chiffré par l'association Via81 en faveur du projet, tient compte de la mobilisation d'une centaine d'employés restés sur site pour le baliser, le sécuriser afin d'éviter des dégradations. S'y ajoutent 5 millions d'euros de « démobilisation » pour le licenciement des ouvriers, le déplacement des engins, sécurisation du tracé - déboursés par le concessionnaire Atosca, à la suite du jugement.</p> <p>Des répercussions économiques contestées par le collectif La Voie est libre, opposé au projet, jugeant « <em>absurde</em> » de tels montants. « <em>Si l'arrêt des travaux coûtait réellement cette somme avec 120 employés, combien coûterait alors le chantier avec ses 1 000 salariés sur site et 350 machines en activité ? Et bien 8 fois plus cher, soit environ 500 millions d'euros par an... À ce rythme-là, les 3 ans de chantier de l'A69 auraient coûté 1,5 milliard d'euros, pour un chantier évalué à 458 millions</em> », calcule le collectif.</p> <h2>Recours examiné par la justice le 21 mai</h2> <p>Après l'examen au Sénat jeudi 15 mai, le groupe macroniste Ensemble pour la République a choisi d'inscrire le texte à l'Assemblée le 2 juin. La cour administrative d'appel de Toulouse examinera le 21 mai un premier recours contre l'arrêt des travaux, visant à obtenir le "sursis à exécution" du jugement du tribunal administratif pour reprendre les travaux. L'examen au fond de l'appel déposé par l'État ne devrait quant à lui pas intervenir avant au moins un an.</p> <p></p></description>
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<pubDate>Wed, 07 May 2025 17:55:00 +0200</pubDate>
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<title>Aéronautique : Figeac Aero chiffre l'impact des droits de douane américains</title>
<link>https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2025-05-07/aeronautique-figeac-aero-chiffre-l-impact-des-droits-de-douane-americains-1024392.html</link>
<description><p>Alors que le patron d'Airbus, Guillaume Faury, a suggéré mardi que les Boeing exportés vers l'Europe soient taxés - si les droits de douane de +10% de <a href="http://www.lefigaro.fr/festival-de-cannes/avec-ses-droits-de-douane-sur-les-films-produits-a-l-etranger-donald-trump-s-invite-au-78e-festival-de-cannes-20250506">Donald Trump</a> contre la filière aéronautique européenne persistent -, l'ensemble des fournisseurs de la filière est en train d'évaluer l'impact de la hausse tarifaire américaine.</p> <h2>Trente millions de dollars de flux vers les USA</h2> <p>Premier sous-traitant aéronautique européen avant le Covid, Figeac Aero se montre pour sa part optimiste et évoque « <em>une exposition limitée</em> ».</p> <blockquote> <p>« <em>Nous comptabilisons environ 30 millions de dollars de flux vers les États-Unis, principalement depuis l'Europe et dans une moindre mesure depuis le Mexique, ce qui ne représente pour l'instant que 6 % du chiffre d'affaires du groupe</em> », a détaillé mardi Simon Derbanne, directeur des relations investisseurs de Figeac Aero lors de la présentation du chiffre d'affaires du quatrième trimestre.</p></blockquote> <p>Ces exportations concernent en premier lieu des pièces d'A350 à destination de Spirit Aerosystems et des éléments de nacelles d'A320 au profit de Collins, qui représentent respectivement 16 et 10 millions de dollars. L'ensemble de ces équipements est ensuite réexporté vers l'Europe pour l'assemblage final. Ce qui fait dire au directeur que <em>« si des taxes devaient être payées, ce sont généralement les importateurs qui doivent les payer. Ces derniers peuvent bénéficier de mécanismes de remboursement lors du ré export de ces pièces via à un mécanisme appelé duty drawback ».</em></p> <p>Dans une moindre mesure, Figeac Aero exporte des longerons d'aile pour les jets d'affaires de Gulfstream (3 millions de dollars), une production pour laquelle « <em>une relocalisation est aisée si besoin</em> » via la filiale américaine du groupe lotois à Wichita.</p> <p>De manière générale, le fabricant estime que <em>« les schémas de production ne vont pas évoluer de façon significative, ce qui prendrait un temps et des investissements extrêmement importants, très probablement supérieurs au coût réel des taxes douanières, ces coûts qui pourraient finir par être payés par les compagnies aériennes américaines</em> ». Sur le long terme, Figeac Aero s'attend à « <em>un impact positif in fine, en favorisant les acteurs aéronautiques européens face à des acteurs américains pour lesquels des taxes douanières pourraient être annoncées en représailles</em> ».</p> <p><span class="widgetlink"><span class="header-widgetlink">Lire aussi</span><span class="body-widgetlink"><span class="lt-protected-icon"></span><a href="https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/taxes-trump-veillee-d-armes-pour-airbus-et-boeing-1022037.html">Taxes Trump : veillée d'armes pour Airbus et Boeing</a></span></span></p> <p></p> <h2>Proche de son niveau d'avant crise</h2> <p><span>Figeac Aero a annoncé ce mardi 6 mai un chiffre d'affaires de 128,9 millions d'euros sur le quatrième trimestre de l'exercice clos le 31 mars, ce qui porte à 432,3 millions la performance sur l'ensemble de l'année. Le groupe avoisine ainsi son niveau d'avant crise (447 millions en mars 2020). Le fournisseur affiche des perspectives florissantes dans les prochaines années, porté par les augmentations de cadence des programmes Airbus, notamment l'A320 et l'A330 et le dynamisme de l'aviation militaire (A400M, Rafale). Figeac Aero vise un chiffre d'affaires supérieur à 600 millions d'euros à l'horizon 2028, soit près d'un tiers de plus que son pic historique de 2020. Le groupe vise à cette échéance un EBITDA à 100 millions d'euros et <a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2024-12-11/aeronautique-nous-avons-battu-un-record-de-free-cash-flow-figeac-aero-1013704.html">des free cash flow supérieurs à 60 millions d'euros</a> par an, soit quasiment le double du niveau atteint sur le dernier exercice, et vise un important désendettement.</span></p> <p><span class="widgetlink"><span class="header-widgetlink">Lire aussi</span><span class="body-widgetlink"><span class="lt-protected-icon"></span><a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2024-12-11/aeronautique-nous-avons-battu-un-record-de-free-cash-flow-figeac-aero-1013704.html">Aéronautique : « Nous avons battu un record de free cash flow » (Figeac Aéro)</a></span></span></p> <p></p></description>
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<pubDate>Wed, 07 May 2025 13:55:00 +0200</pubDate>
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<title>Aéronautique : Sotrem SEO rachète Studelec pour prendre un nouveau virage industriel</title>
<link>https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2025-05-05/aeronautique-sotrem-seo-rachete-studelec-pour-prendre-un-nouveau-virage-industriel-1024274.html</link>
<description><p>Après avoir vu son chiffre d'affaires divisé par deux pendant le Covid, passant de 8 à 4 millions d'euros, en pleine crise de la filière aéronautique, la PME toulousaine Sotrem SEO retrouve aujourd'hui un nouveau souffle.</p> <p>Fondée en 1996, la société Sotrem SEO est spécialisée dans le câblage et la fabrication de cartes électroniques pour les grands donneurs d'ordre de l'aéronautique, du spatial et de la défense (Airbus, Safran, Thales) et leurs sous-traitants (Actia, Expleo, Spherea). Elle a atteint une activité record de 9,4 millions d'euros en 2024. Outre cette croissance organique, l'entreprise prend un nouveau virage industriel en annonçant ce lundi 5 mai le rachat par sa société mère, SEO Group, du bureau d'ingénierie Studelec.</p> <p><span class="widgetlink"><span class="header-widgetlink">Lire aussi</span><span class="body-widgetlink"><span class="lt-protected-icon"></span><a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2023-06-09/newspace-expleo-monte-en-puissance-sur-les-nanosatellites-depuis-toulouse-965279.html">NewSpace : Expleo monte en puissance sur les nanosatellites depuis Toulouse</a></span></span></p> <p></p> <h2>Nouvel ensemble d'une centaine de salariés</h2> <p>Le nouvel ensemble dépasse la centaine de salariés sur quatre sites en Haute-Garonne et pèse 11 millions d'euros de chiffre d'affaires. L'opération a permis de reprendre 17 des 25 collaborateurs de Studelec, en difficulté économique depuis le début de l'année, tout en ajoutant une nouvelle corde à son arc au groupe.</p> <blockquote> <p><em>« Nous allons pouvoir adresser les phases de conception jusqu'à l'industrialisation et l'intégration et les tests finaux des équipements. Les deux sociétés nous permettent de proposer à nos clients une offre intégrée et verticalisée pour gagner à la fois un cycle de développement et avoir un seul et même interlocuteur tout au long des phases du projet », fait valoir Gilles Courdesses, président de SEO Group.</em></p></blockquote> <p><span>Le groupe vise une croissance à 15 millions d'euros de chiffre d'affaires à trois ans avec une cinquantaine de recrutements. Au-delà de la montée en cadence de la filière aéronautique, Sotrem SEO compte profiter des nouveaux besoins dans le secteur de la défense au niveau du maintien en condition opérationnelle et de la réparation (MRO). « <em>Nous sommes l'une des seules entreprises en France à codifier divers produits auprès de l'OTAN et à réaliser de la documentation technique</em> », fait remarquer Gilles Courdesses. Côté spatial, l'essor du NewSpace dégage pour l'entreprise des opportunités pour le développement de moyens d'essais. Sur son créneau, Sotrem SEO fait face à la concurrence de BRM Industrie.</span></p></description>
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<pubDate>Mon, 05 May 2025 17:37:00 +0200</pubDate>
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<title>Windlair veut révolutionner la logistique avec son drone cargo hybride</title>
<link>https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2025-04-29/windlair-veut-revolutionner-la-logistique-avec-son-drone-cargo-hybride-1023865.html</link>
<description><p>A l'heure où les drones se développent à grande vitesse dans les secteurs civil et militaire, la start-up toulousaine Windlair a imaginé DX400, un drone cargo hybride électrique à décollage et atterrissage vertical (VTOL) capable de transporter 150 kilos sur une distance pouvant aller jusqu'à 800 kilomètres.</p> <p>Destiné à révolutionner le transport de marchandise, l'aéronef à de multiples applications dans des missions civiles et militaires. Rapide et autonome, le DX400 permet d'acheminer des charges matérielles sur de grandes distances vers des sites isolés, des territoires difficiles d'accès où les routes n'existent pas ou plus, comme l'offshore, les massifs montagneux ou des zones critiques, voire dangereuses pour l'homme.</p> <blockquote> <p>« Le DX400 est un drone purement logistique qui permet de réaliser de la livraison, de la surveillance et de l'observation. Il est par exemple possible de transporter un LiDAR 3D qui pèse entre 50 et 60 kilos ou une caméra numérique lourde à haute précision. L'appareil peut également être utilisé pour réaliser du ravitaillement de troupes sur terre et en mer, du soutien médical, des interventions sur des éoliennes en mer, etc. », explique Novine Taghizad, président cofondateur de Windlair, société née en 2022.</p></blockquote> <h2>Commercialiser dans trois ans</h2> <p>Un démonstrateur à échelle réduite de l'innovation protégée par plusieurs brevets devrait voir le jour au second semestre 2026. Le prototypage de cet appareil débutera dès cet été. Sur un marché mondial des drones cargo estimé à près de 17 milliards d'euros d'ici 2030, Windlair vise une commercialisation fin 2028 afin d'acquérir rapidement des parts de marché et de devenir un acteur clé. Ainsi, elle cible en premier lieu le marché français, européen, l'Amérique, le Moyen-Orient et l'Afrique avec un objectif de prise de marché jusqu'à 30 % d'ici 2035. Des premières intentions ont déjà été formulées par des potentiels futurs clients.</p> <p>Afin de finaliser sa partie seed, la deeptech a récemment lancé une campagne de financement participatif sur la plateforme Wiseed avec l'objectif de réunir 500.000 euros. Le capital servira à financer la réalisation du prototype volant. Pour soutenir une première industrialisation de son aéronef, la start-up toulousaine estime son besoin en fonds à 40 millions d'euros.</p> <p><em>« Le plan de certification avant mise sur le marché, notamment par l'EASA, a débuté. Nous adopterons un modèle de constructeur. À Toulouse, nous disposons de tout l'écosystème nécessaire pour la réalisation des pièces. 2025 et 2026 seront des années riches. Nous allons rapidement être dans un schéma de démonstration et tendre vers l'industrialisation et la commercialisation »</em>, détaille l'ingénieur de formation.</p> <h2>Démarqué de la concurrence</h2> <p>Pesant autour de 600 kilos, le DX400 se démarque de la concurrence par son architecture, sa capacité d'emport et son autonomie. Par exemple, le drone d'observation hybride-électrique développé par<a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2025-02-10/ascendance-et-delair-font-voler-un-drone-hybride-electrique-pour-l-armee-francaise-1017840.html"> Delair et Ascendance</a> pour l'armée française est capable de transporter seulement entre 3 à 5 kilos de charge. Sur le segment émergent des drones cargo autonomes de grande capacité, une concurrence, « <em>assez faible</em> », existe outre-Atlantique, aux USA en des acteurs comme Elroy Air ou Volansi.</p> <p>Dans son développement, la jeune pousse peut compter sur le soutien d'industriels de premier plan comme Daher, Safran ou l'ONERA. <em>« Ces grands groupes mettent à notre disposition de la compétence pour nous aider à avancer sur différents sujets. Nous disposons également du soutien du ministère des Armées depuis plus d'un an. Notre projet porte une notion de souveraineté nationale »</em>, précise le dirigeant. Afin d'accompagner son avancement, Windlair devrait recruter trois à quatre personnes cette année pour renforcer l'effectif composé d'une dizaine d'ingénieurs. En fin 2026, elle prévoit d'avoir une équipe d'une vingtaine de collaborateurs.</p></description>
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<pubDate>Tue, 29 Apr 2025 14:15:00 +0200</pubDate>
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<title>Spatial : Kinéis charge Laurence Delpy d'assurer l'envol commercial de la constellation</title>
<link>https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2025-04-17/spatial-kineis-charge-laurence-delpy-d-assurer-l-envol-commercial-de-la-constellation-1023006.html</link>
<description><p>Changement de capitaine à la tête de Kinéis. L'opérateur de la première constellation européenne dédiée à l'Internet des objets vient de nommer Laurence Delpy au poste de PDG, pour prendre la suite d'Alexandre Tisserant qui a porté pendant six ans son déploiement. Comme l'avait révélé <em>La Tribune</em> fin 2024, les actionnaires de la filiale (32% CLS, 28% CNES, 4% Ifremer, 4% Thales...) avaient souhaité<a href="https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/avec-le-depart-d-alexandre-tisserant-kineis-privilegie-son-envol-commercial-1014667.html"> du sang neuf à la tête de l'entreprise</a> pour assurer le décollage commercial de Kinéis.</p> <p>La société toulousaine a accompli mi-mars<a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2025-03-18/spatial-kineis-deploie-entierement-la-premiere-constellation-europeenne-pour-l-iot-1020614.html"> l'ultime lancement de la constellation</a>, réussissant en moins d'un an à mettre en orbite 25 nanosatellites et ouvrant la voie à son entrée en service dès le 1er juin.</p> <blockquote> <p><em>« Kinéis est arrivé à la fin d'un cycle avec un travail colossal réalisé pour la construction de la constellation. Nous entrons désormais dans une phase de développement commercial et il nous a semblé, d'ailleurs en accord avec le titulaire du poste, qu'il fallait faire venir une personne davantage orientée business pour insuffler cette nouvelle énergie dans la société », explique Christophe Vassal, président du conseil de surveillance de Kinéis.</em></p></blockquote> <p><span class="widgetlink"><span class="header-widgetlink">Lire aussi</span><span class="body-widgetlink"><span class="lt-protected-icon"></span><a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2025-03-18/spatial-kineis-deploie-entierement-la-premiere-constellation-europeenne-pour-l-iot-1020614.html">Spatial : Kinéis déploie entièrement la première constellation européenne pour l'IoT</a></span></span></p> <p></p> <h2>Passée par Nokia et Eutelsat</h2> <p>Laurence Delpy coche toutes les cases après avoir travaillé 18 ans en Asie pour la multinationale des télécoms Nokia puis à partir de 2022 en intégrant l'univers du satellite en devenant présidente de la branche d'activité vidéo chez l'opérateur Eutelsat. « <em>Ce poste représente le point de jonction parfait de mes expériences depuis 25 ans dans la connectivité et le satellite</em> », commente cette dernière.</p> <p>L'objectif qui lui est fixé est très ambitieux : faire de Kinéis une entreprise rentable dès cette année et propulser le chiffre d'affaires de 7 millions d'euros aujourd'hui à plus de 10 millions dès 2025 puis dépasser les 20 millions de chiffre d'affaires dès 2026 pour atteindre les 100 millions d'ici à huit ans.</p> <p>L'opérateur aux 60 salariés ne part pas de zéro ayant déjà signé avec une petite dizaine de clients privés et gouvernementaux. Par exemple Europorte, filiale d'Eurotunnel, compte sur la constellation pour réaliser la maintenance prédictive de dizaines de milliers de wagons. « <em>Les opérateurs ont besoin par exemple de détecter la montée en température dans les freins. En cas de surchauffe, ces derniers peuvent se bloquer et paralyser le trafic pendant des heures</em> », illustre Christophe Vassal. Pour sa part, Total compte poser des capteurs pour contrôler la qualité de l'eau souterraine autour des puits d'extraction terrestres. L'idée est de détecter des fuites de produits chimiques pouvant contaminer l'eau qui alimente les villages reculés.</p> <p>Kinéis a aussi conclu des contrats avec les SDIS (Service départemental d'incendie et de secours). Grâce à des capteurs installés sur certains arbres dans des forêts non couvertes par les réseaux de télécommunications terrestres, il est possible de déclencher à moindre coût des alertes à destination des pompiers, seulement quelques minutes après le départ de l'incendie. Le deuxième cas d'usage est de connecter les cuves postées dans les forêts et qui stockent des produits retardant la combustion des massifs avec pour objectif de connaître en temps réel leur taux de remplissage. Avec ce premier volet de contrats, Kinéis compte atteindre au moins 60 000 terminaux connectés d'ici fin 2026.</p> <h2>« L'idée n'est pas de faire de la haute couture »</h2> <p>Arrivée il y a dix jours, Laurence Delpy entend s'appuyer sur ces premiers cas d'usage pour faire décoller la société.<em> « L'idée n'est pas de faire la haute couture mais de dupliquer ces exemples en France, mais aussi potentiellement à l'étranger. Comme il existe une multitude de cas d'usage, nous devrons rester concentrés pour assurer un déploiement maximum le plus rapidement possible »</em>, assure la dirigeante.</p> <p>Avant d'ajouter :</p> <blockquote> <p><em>« Il faut aussi identifier les cas d'usage où nous apportons une valeur ajoutée. Par exemple, la disparition de certains objets représente une telle perte économique pour nos clients qu'assurer leur suivi devient indispensable. On voit aussi que sur les sujets environnementaux, l'eau ou les feux de forêt, les montants en jeu sont tellement énormes que nos solutions permettant de réduire ces risques-là sont recherchées. Notre identité européenne est également un atout dans un monde de plus en plus clivé. »</em></p></blockquote> <p><span>Première constellation européenne de connectivité, Kinéis a peu de concurrence. L'Australien Myriota, a lancé seulement une dizaine de satellites sur une constellation qui en comptera 50 et se heurte à d'importants freins technologiques. « <em>Nous avons un avantage dans la commercialisation qui est réel. Pour l'instant, on ne peut pas dire que Myriota est un concurrent. Potentiellement, il pourrait même devenir un partenaire</em> », conclut Laurence Delpy.</span></p></description>
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<pubDate>Thu, 17 Apr 2025 07:00:00 +0200</pubDate>
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<title>En Occitanie, la folle vague de recrutements est passée</title>
<link>https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2025-04-15/en-occitanie-la-folle-vague-de-recrutements-est-passee-1022868.html</link>
<description><p>L'heure n'est plus aux plans de recrutements massifs en Occitanie. Pendant deux années consécutives (en 2022 et 2023), <a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/social/2023-02-20/airbus-va-encore-recruter-3-500-personnes-en-france-cette-annee-952550.html">Airbus a crevé le plafond des embauches</a> avec près de 3 000 personnes par an en Occitanie pour relever le défi d'une remontée express des cadences aéronautiques après le choc du Covid. Changement de ton l'année dernière, puisque le géant européen a annoncé un gel des embauches chez les cols blancs.</p> <h2>Retour au niveau de 2018</h2> <p>La fin d'une folle vague de recrutements est observée sur l'ensemble de l'économie régionale. Avec 218 000 projets de recrutements recensés en Occitanie pour 2025 d'après la nouvelle enquête régionale de France Travail, la région enregistre une baisse de près de 17 % des intentions d'embauches sur un an. La chute est supérieure à la moyenne hexagonale où les projets ont diminué de 12,5 % par rapport à 2024.</p> <p>« <em>Cette baisse intervient après des volumes d'embauches assez exceptionnels, notamment liés à la reprise économique post-Covid. Nous revenons au niveau observé en 2018</em> », fait remarquer Karine Meininger, directrice régionale de France Travail. Même si l'Occitanie est à la troisième place (derrière l'Île-de-France et les Hauts-de-France) des régions où il y a le moins de difficultés pour recruter, près de la moitié des offres d'emploi restent compliquées à combler. En tête, des métiers en tension : maçon (82 % des employeurs ont des difficultés), aide à domicile (80% ) et ouvriers mécaniciens de véhicules (78 %).</p> <h2>Pénurie sur des métiers clés pour la décarbonation</h2> <p>Des tensions persistent également sur des métiers cruciaux pour la transition énergétique. C'est le cas notamment du groupe Engie qui dispose de 150 postes à pourvoir pour 2025 et qui est confronté à une pénurie de techniciens de maintenance en énergie. « <em>Avec la transition énergétique, ce métier se complexifie. Il ne s'agit plus simplement de gérer les radiateurs ou la climatisation mais il faut accompagner les collectivités et les entreprises dans leurs projets de décarbonation</em> », explique Jean-Jacques Bascoul, délégué régional d'Engie en Occitanie.</p> <p>Le groupe opère notamment la nouvelle<a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2024-10-03/airbus-chauffe-au-bois-ses-sites-aeronautiques-a-toulouse-1008019.html"> chaufferie biomasse d'Airbus </a>à Toulouse qui permet au constructeur aéronautique de couvrir 86 % des besoins de chaleur via des copeaux de bois issus de forêts locales ou de chutes de palettes récupérées dans les usines de l'avionneur. Le recrutement de techniciens pour assurer ces projets est d'autant plus compliqué qu'ils sont activement recherchés par d'autres secteurs. « <em>L'aéronautique et le bâtiment sont également en quête de ces profils, raison pour laquelle sur un bassin comme Toulouse, on arrive à une pénurie</em> », remarque Annick Sénat, directrice départementale de France Travail en Haute-Garonne.</p> <p><span class="widgetlink"><span class="header-widgetlink">Lire aussi</span><span class="body-widgetlink"><span class="lt-protected-icon"></span><a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2024-10-03/airbus-chauffe-au-bois-ses-sites-aeronautiques-a-toulouse-1008019.html">Airbus chauffe au bois ses sites aéronautiques à Toulouse</a></span></span></p> <p></p> <h2>Recruter autrement</h2> <p><span>Ce qui contraint l'agence gouvernementale à sortir des sentiers battus pour dénicher des candidats pour les entreprises. « <em>Si on se cantonne aux demandeurs d'emploi inscrits dans nos fichiers, très peu de profils remontent. D'où l'idée d'aller chercher des salariés simplement motivés</em> », ajoute-t-elle. </span>France Travail apporte une aide financière à destination des employeurs proposant une préparation opérationnelle à l'emploi (POE), une formation de 400 heures pour donner aux candidats les compétences requises pour occuper le poste recherché.</p> <p>Plus de 10 000 personnes ont bénéficié de ce dispositif dans la région l'an passé. Par ailleurs, 7 000 demandeurs d'emploi ont fait l'objet d'un recrutement par simulation. Autrement dit, ils ont été testés par les employeurs sur leurs habiletés et des compétences non présentes sur un simple CV.</p></description>
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<pubDate>Tue, 15 Apr 2025 14:23:00 +0200</pubDate>
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<title>« Trains de la colère » : les usagers de Paris-Orléans-Limoges-Toulouse dénoncent une ligne à l'abandon</title>
<link>https://toulouse.latribune.fr/economie/developpement-economique/2025-04-14/trains-de-la-colere-les-usagers-de-paris-orleans-limoges-toulouse-denoncent-une-ligne-a-l-abandon-1022862.html</link>
<description><p><em>« Cette ligne est le cordon ombilical qui nous relie aux métropoles. Nous avons des atouts, un cadre de vie, une quiétude dont les gens sont friands. Mais encore faut-il pouvoir s'y rendre »</em>, alerte Frédéric Gineste. Le vice-président aux mobilités du département du Lot fait partie des centaines d'usagers et élus locaux des lignes <a href="https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/limoges-87000/sncf-relier-paris-a-limoges-en-2-h-40-c-est-possible-selon-une-nouvelle-etude-7857424" target="_self">Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (POLT)</a> et Paris-Clermont-Ferrand qui montent ce mardi à la capitale dans deux « trains de la colère » pour demander davantage d'investissements pour ces <em>« lignes sinistrées »</em>.</p> <h2> « Le matériel et les locomotives sont des épaves »</h2> <p>Ensemble, ils vont manifester à Paris et une délégation sera reçue dans l'après-midi par le ministre des Transports, Philippe Tabarot. Les habitants des départements ruraux desservis par la ligne observent une profonde détérioration du service. <em>« Progressivement, le nombre de trains a diminué. À l'époque du Capitole (nom donné à cette ligne entre les années 60 et 90), 13 trains quittaient Paris. Aujourd'hui, sur les neuf trains qui partent d'Austerlitz, cinq s'arrêtent à Brive-la-Gaillarde, quatre autres s'arrêtent à Cahors, et trois arrivent à Toulouse. D'autant plus que quand le train est à l'heure, c'est presque une bonne nouvelle</em>», retrace Frédéric Gineste.</p> <p>Et le conseiller de décrire l'état de dégradation de cette ligne : <em>« Le matériel et les locomotives sont des épaves. Les catenaires sont rouillés, les ballasts et les traverses ont plus de 40 ans. On est encore avec des rames Corail qui ont 40 ans, alors que le TGV est à sa quatrième génération. »</em></p> <p>En 2018, un plan d'investissement d'1,6 milliard d'euros a bien été validé. Il en découle des travaux, dont certains vont avoir lieu à partir de cet été. Cette prochaine opération est évaluée à 133 millions d'euros par la SNCF. Mais pour Jean-Noël Boisseleau, vice-président urgence ligne Polt, cela ne suffit pas : <em>« Des travaux pour régénérer la ligne ont bien été réalisés depuis six ans. Mai pour revoir les infrastructures, une signalisation, des catenaires, il faudrait au moins deux milliards supplémentaires. » </em>Devant le ministre, les élus comptent aussi dénoncer <em>« des livraisons de rames sans cesse repoussées qui exacerbent le sentiment de fracture territoriale et nourrit l'amertume et les colères. »</em></p> <h2>Un tissu économique fragilisé</h2> <p>La détérioration du service ferroviaire pénalise les entreprises lotoises à l'instar du géant de l'agroalimentaire Andros dont le siège social est établi à Biars-sur-Cère ou du spécialiste de l'habillage des parfums de luxe, Pivaudran, qui a des usines à Souillac. Les chefs d'entreprise locaux dénoncent la dégradation du service. <em>« Il y a encore quelques années, je pouvais encore prendre le train de nuit et arriver à Paris de bonne heure pour aller directement en rendez-vous. Maintenant, cela n'existe plus. J'ai dû encore récemment prendre l'avion à Brive car les horaires ne correspondaient pas »</em>, pointe le directeur général d'une entreprise spécialisée dans la chaudronnerie basée à Mercuès, une commune à côté de Cahors.</p> <p>Le déclin de cette ligne met surtout en danger tout un tissu social et économique. Le Lot souffre de la concurrence au nord de Brive-la-Gaillarde en Corrèze, doté d'un aéroport et au sud de Montauban (Tarn-et-Garonne), ville desservie par le TGV. « <em>Qui choisirait de s'installer entre ces deux villes ? J'ai en mémoire une entreprise installée dans le Nord du Lot qui a préféré migrer vers Brive pour continuer à se développer »</em>, souffle le président de la CCI du Lot, Jean Hugon.</p> <p><span class="widgetlink"><span class="header-widgetlink">Lire aussi</span><span class="body-widgetlink"><a href="https://toulouse.latribune.fr/economie/developpement-economique/2018-01-11/carole-delga-alerte-sur-la-saturation-du-trafic-ferroviaire-autour-de-toulouse-764318.html">Carole Delga alerte sur la saturation du trafic ferroviaire autour de Toulouse</a></span></span></p> <p></p></description>
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<pubDate>Mon, 14 Apr 2025 15:27:00 +0200</pubDate>
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<title>Aéronautique : Safran planche sur les câblages de l'avion du futur</title>
<link>https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2025-04-10/aeronautique-safran-planche-sur-les-cablages-de-l-avion-du-futur-1022573.html</link>
<description><p>En février dernier, Safran accomplissait une grande <a href="https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/safran-le-premier-moteur-electrique-aeronautique-est-certifie-1017513.html">première mondiale </a>en certifiant pour son moteur électrique Engineus destiné à l'aviation. Ce dernier a déjà été choisi pour faire voler le VTOL du Chinois TCab et les projets d'avions du toulousain<a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2024-10-24/aura-aero-decroche-95-millions-de-l-europe-pour-son-avion-electrique-1009666.html"> Aura Aero</a> et du charentais <a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2024-01-21/aeronautique-voltaero-aura-aero-safran-engrange-les-contrats-pour-l-aviation-electrique-988230.html">Voltaero</a>. Ces moteurs demanderont aussi l'arrivée de câblages nouvelle génération pour supporter l'arrivée de la propulsion électrique.</p> <p><span class="widgetlink"><span class="header-widgetlink">Lire aussi</span><span class="body-widgetlink"><span class="lt-protected-icon"></span><a href="https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/safran-le-premier-moteur-electrique-aeronautique-est-certifie-1017513.html">Safran : le premier moteur électrique aéronautique est certifié</a></span></span></p> <p></p> <h2>Arrivée de la haute tension dans les avions</h2> <p>Une étape sur laquelle Safran Electrical & Power commence déjà à plancher. Leader mondial du câblage et de la distribution électrique (face à des compétiteurs français tels que Latécoère ou Sefee), la branche du groupe Safran a réalisé 1,3 milliard d'euros de chiffre d'affaires et emploie plus de 14 000 personnes dans 13 pays. Son site de Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne), qui emploie 450 salariés (sans compter les intérimaires), produit deux millions de mètres de câbles par an pour les principaux avionneurs (Airbus, Boeing, Embraer).</p> <blockquote> <p><em>« Nous sommes en train de travailler sur les premiers câblages qui vont permettre du haut voltage pour produire de 800 volts dans un avion. Avec une telle tension, il faut prendre beaucoup de précautions pour être sûr que l'électricité va aller d'un point A à point B. A une certaine altitude, il peut aussi exister des phénomènes de décharge partielle. L'électricité à haute tension a tendance à se concentrer à l'extérieur du câble et peut abîmer l'isolant. Nous intégrons cette donnée pour qualifier les nouveaux systèmes », explique Florent Geneste, directeur du site de Safran à Villemur-sur-Tarn.</em></p></blockquote> <p>Ces câblages nouvelle génération pourront être utilisés pour les futurs moteurs Engineus visant à décarboner les petits aéronefs mais Safran réfléchit d'ores et déjà à la même problématique pour le futur moteur de l'aviation commerciale Rise qui comprendra une partie d'hybridation électrique.</p> <h2>Hausse des cadences</h2> <p>En attendant l'arrivée de ces nouveaux avions, le groupe doit faire face à la montée des cadences notamment sur les programmes d'Airbus. Le best-seller de l'avionneur européen, l'A320, occupe à lui seul 30% de l'activité du site de Villemur-sur-Tarn. L'usine a enregistré une croissance de 10% en 2024 et devrait poursuivre dans la même dynamique en 2025.</p> <p><img src="https://static.latribune.fr/article_body/2564247/safran.jpg" data-id="2564247" class="content_media" data-copyright="Rémi Benoit" data-caption="" alt="safran"></p> <p><img src="https://static.latribune.fr/article_body/2564245/safran.jpg" data-id="2564245" class="content_media" data-copyright="Rémi Benoit" data-caption="" alt="safran"></p> <p><em>Le site de Villemur-sur-Tarn prévoit une croissance de 10% en 2025. (Crédits : Rémi Benoit)</em></p> <h2>Robotisation et formation</h2> <p><span>Pour faire face à ce surcroît d'activité, le site se robotise afin de gagner en productivité. Parmi les sept sites de câblages dans le monde de Safran Electrical & Power (Ajaccio, Vichy, deux au Maroc, un en Inde et un site en Chine), celui de Villemur-sur-Tarn est une usine pilote pour tester des robots autonomes, chargés d'apporter aux opérateurs des pièces de secours ou des outils de maintenance. Un bras robotisé a également été récemment introduit pour assembler les vis et des rondelles. « <em>Auparavant, un opérateur était chargé d'accomplir cette tâche très répétitive toute la journée avec des risques de troubles musculosquelettiques</em> », glisse Florent Geneste. Le groupe a par ailleurs développé des outils informatiques indiquant aux opérateurs où brancher les câbles sur les harnais électriques, ce qui évite des erreurs de connaissance sur le terrain.</span></p> <p><img src="https://static.latribune.fr/article_body/2564242/safran.jpg" data-id="2564242" class="content_media" data-copyright="Rémi Benoit" data-caption="" alt="safran"></p> <p><img src="https://static.latribune.fr/article_body/2564243/safran.jpg" data-id="2564243" class="content_media" data-copyright="Rémi Benoit" data-caption="" alt="safran"></p> <p><em>Le site se numérise et déploie des bras robotisés pour gagner en ergonomie et en productivité. (Crédits : Rémi Benoit)</em></p> <p><span><span>D'autant que depuis le Covid et avec la rapide remontée des cadences, l'usine a dû élargir ses recrutements à des candidats totalement étrangers au monde de l'aéronautique. <em>« Avant, les nouveaux embauchés avant des bases en aéronautique. Aujourd'hui, nous sommes un peu plus ouverts à des profils qui n'ont pas d'expérience, à condition qu'ils aient une certaine dextérité et la motivation nécessaire. Cela peut être des boulangers, des coiffeurs ou des logisticiens. Notre rôle est de les former pour qu'ils puissent intégrer les lignes de production »</em>, explique le directeur de l'école interne de formation qui donne aux câbleurs une première base en sept jours avant de les accompagner dans l'usine par des parrains. Cette année, une vingtaine de recrutements en CDI sont prévus et l'arrivée de 30 intérimaires.</span></span></p></description>
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<pubDate>Thu, 10 Apr 2025 18:34:00 +0200</pubDate>
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<title>Spatial : Airbus livre un satellite pour mieux comprendre la pollution</title>
<link>https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2025-04-09/spatial-airbus-livre-un-satellite-pour-mieux-comprendre-la-pollution-1022490.html</link>
<description><p><a href="https://toulouse.latribune.fr/economie/2019-09-18/pollution-de-l-air-quand-respirer-tue-828348.html">C'est un mal invisible qui tue pourtant massivement</a>. Au moins 239 000 personnes meurent en Europe par an à cause d'une exposition aux particules fines, auxquels il faut ajouter 70 000 décès imputables à la pollution par l'ozone (O3) et 48 000 mots liés au dioxyde d'azote (NO2), d'après l'agence européenne de l'environnement.</p> <p>« <em>Sentinel-5 sera très utile pour améliorer la compréhension des gaz, des aérosols et de l'ensemble des facteurs de pollution de l'air. Il alimentera également la compréhension des variables climatiques</em> », salue Simonetta Cheli, directrice des programmes d'observation de la Terre au sein de l'agence spatiale européenne.</p> <p>Airbus finalise depuis Toulouse l'instrument Sentinel-5 qui sera lancé par Ariane 6 au mois d'août avec la <a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2024-10-29/un-satellite-airbus-pour-percer-les-mysteres-des-mega-feux-1010089.html">nouvelle génération de satellites météo</a> Metop-SG. Sa vocation est de mieux comprendre les polluants dans l'atmosphère dans le cadre du programme Copernicus de la Commission européenne.</p> <blockquote> <p><em>« C'est un spectromètre imageur à haute résolution qui fonctionne à la fois dans l'ultraviolet, le visible et l'infrarouge pour obtenir les quantités d'ozone, de dioxyde d'azote, de dioxyde de soufre, de méthane et d'autres gaz présents dans notre atmosphère à l'échelle planétaire. La grande ambition est de contribuer à l'augmentation de l'espérance de vie des citoyens européens », indique Christoph D. Ehrhart, chef de projet Sentinel-5 au sein d'Airbus.</em></p></blockquote> <p>L'instrument balaiera la surface de l'ensemble de la planète en une journée pendant au moins sept années.</p> <h2>Améliorer les prévisions de qualité de l'air</h2> <p>L'instrument balaiera la surface de l'ensemble de la planète en une journée pendant au moins sept années. En 2017, un précurseur de ce satellite, Sentinel-5P, avait été envoyé en orbite fournissant déjà de premières données de qualité. « <em>Nous produisons chaque jour deux prévisions à cinq jours qui permettent de suivre la pollution et d'afficher la qualité de l'air sur des services tels qu'AccuWeather et les applications sur iPhone ou Android</em> », explique Melanie Ades, scientifique principale au sein du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF).</p> <p>Alors que ce satellite précurseur réalisait ses observations à l'heure du déjeuner sur le continent européen, Sentinel-5 permettra des relevés le matin à 9H30, proche des heures de pointe de la congestion automobile. « <em>Le matin les oxydes d'azote rejetés par la circulation sont beaucoup plus nombreux. Avec Sentinel-5, nous aurons une meilleure compréhension des épisodes de forte pollution le matin, mais aussi de leur évolution au cours de la journée pour informer les utilisateurs sur la qualité de l'air</em> », ajoute Melanie Ades.</p> <h2>Prédire l'indice UV</h2> <p>Les citoyens européens pourront également bientôt bénéficier d'une meilleure prédiction de l'indice UV dans leur ville. « <em>Plus il y a d'ozone dans la stratosphère, moins le rayonnement UV atteindra la surface de la Terre</em> », rappelle l'experte. Les données viendront alimenter l'application mobile SunSmart Global UV, lancée en 2022 par les Nations unis pour suivre l'intensité du rayonnement ultraviolet émis par le Soleil dans plusieurs villes. L'exposition excessive est à l'origine de plus de 1,5 million de cancers de la peau par an dans le monde.</p> <p>L'instrument va également aider les scientifiques à mieux comprendre l'évolution de la composition de l'atmosphère à l'échelle mondiale sur le long terme. par exemple pour modéliser l'évolution du trou de la couche d'ozone ou s'intéresser au phénomène des tempêtes de poussière. Les données permettent aussi d'alimenter un nouveau service européen de surveillance des émissions de méthane et regarder leur écart avec les obligations réglementaires afin que les décideurs politiques ou le grand public s'en saisissent.</p> <p><span class="widgetlink"><span class="header-widgetlink">Lire aussi</span><span class="body-widgetlink"><span class="lt-protected-icon"></span><a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2025-04-02/spatial-microcarb-le-premier-satellite-europeen-pour-mesurer-le-co2-1021906.html">Spatial : Microcarb, le premier satellite européen pour mesurer le CO2</a></span></span></p> <p></p></description>
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<pubDate>Wed, 09 Apr 2025 16:37:00 +0200</pubDate>
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<title>Spatial : Connektica lève 3 millions d’euros pour doper l'industrialisation du NewSpace</title>
<link>https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2025-04-08/spatial-connektica-leve-3-millions-d-euros-pour-doper-l-industrialisation-du-newspace-1022406.html</link>
<description><p>En l'espace de quelques années, SpaceX a créé un électrochoc dans le secteur spatial en proposant des lancements à des prix ultra-compétitifs. La société d'Elon Musk y est parvenue en misant sur des composants à bas coût mais surtout en optant pour une organisation verticalisée qui fait frémir l'industrie spatiale européenne.</p> <p><em>« Beaucoup d'acteurs se demandent à quelle sauce ils vont se faire manger. En Europe, il existe de grands acteurs et une myriade de fournisseurs. Pour rivaliser avec des modèles ultra-verticalisés tels que SpaceX, il faut s'appuyer sur le numérique pour rendre beaucoup plus performant cet écosystème de PME et rendre les échanges de données aussi efficaces que si tout était fait dans une seule entreprise », explique Jérémy Perrin, PDG de Connektica.</em></p> <h2>Fabrication en série de satellites</h2> <p>Fondée en 2019 à Montréal, cette start-up a pris ses quartiers à <a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/2024-04-09/spatial-comment-connektica-et-anywaves-veulent-doper-la-production-industrielle-du-newspace-994977.html">Toulouse</a> où elle emploie une dizaine de collaborateurs sur un effectif total d'une vingtaine de salariés. Connektica annonce ce mardi une levée de fonds de trois millions d'euros pour accélérer le déploiement de sa plateforme visant à aider les PME à numériser et automatiser leur production. « <em>Le spatial passe de l'artisanat où il y avait beaucoup de papier et des tests réalisés manuellement à une fabrication en série avec une numérisation des processus de production. Les grands groupes ont les moyens d'investir des millions pour s'adapter à cette nouvelle donne. Mais il faut que derrière tout l'écosystème de fournisseurs soit prêt pour livrer en temps et en heure les satellites</em> », avance le dirigeant.</p> <p>Connektica a notamment développé pour le fabricant d'antennes <a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2025-03-27/spatial-anywaves-va-ouvrir-un-site-de-production-aux-etats-unis-1021515.html">Anywaves</a> une technologie qui lui permet d'automatiser les tests radiofréquences et les deux sociétés ont bénéficié d'un financement France 2030 pour développer un logiciel MES complet (logiciel de pilotage de la production) pour sa nouvelle ligne d'assemblage. L'acteur canadien travaille également avec U-Space qui a déployé à Toulouse la <a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2024-11-04/spatial-u-space-lance-la-premiere-usine-francaise-de-nanosatellites-1010169.html">première usine française de nanosatellites</a>.</p> <p>« <em>U-Space peut maintenant centraliser toutes les données de ses sous-traitants. La société utilise aussi notre plateforme pour l'assemblage de leurs satellites et nous commençons aussi à connecter les outils de test et de production comme les visseuses électroniques</em> », illustre Jérémy Perrin. Connektica collabore également au Canada avec la société MDA Corporation, fabricant de la constellation en orbite basse Télésat Lightspeed.</p> <p><span class="widgetlink"><span class="header-widgetlink">Lire aussi</span><span class="body-widgetlink"><span class="lt-protected-icon"></span><a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/business/2024-11-04/spatial-u-space-lance-la-premiere-usine-francaise-de-nanosatellites-1010169.html">Spatial : U-Space lance la première usine française de nanosatellites</a></span></span></p> <p></p> <h2>Doubler de taille en trois ans</h2> <p>En parallèle, la pépite canadienne compte décrocher des contrats sur le marché de la défense alors que la France cherche à se doter d'une économie de guerre depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine. Pour l'instant, Connektica concentre son développement sur l'Europe et le Canada, alors que ses deux principaux concurrents américains sont déjà bien implantés auprès des acteurs de la défense aux USA. Après avoir réalisé 1,5 million d'euros de chiffre d'affaires, la jeune société compte doubler ses revenus pour atteindre 3 millions d'ici à 2028.</p> <p><span class="widgetlink"><span class="header-widgetlink">Lire aussi</span><span class="body-widgetlink"><span class="lt-protected-icon"></span><a href="https://toulouse.latribune.fr/entreprises/2024-04-09/spatial-comment-connektica-et-anywaves-veulent-doper-la-production-industrielle-du-newspace-994977.html">Spatial : comment Connektica et Anywaves veulent doper la production industrielle du NewSpace</a></span></span></p> <p></p></description>
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<pubDate>Tue, 08 Apr 2025 14:00:00 +0200</pubDate>
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