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<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?><rss version="2.0" xmlns:atom="http://www.w3.org/2005/Atom"> <channel> <atom:link href="https://racingstub.com/community/feed/posts.rss" rel="self" type="application/rss+xml"/> <title>Billets</title> <description>Les derniers billets postés sur les stublogs de racingstub.com</description> <link>https://racingstub.com/</link> <ttl>60</ttl> <copyright>racingstub.com</copyright> <webMaster>lepatron@racingstub.com (Le Patron)</webMaster> <language>fr-fr</language> <image> <url>https://racingstub.com/build/images/logo/logo_v3.5.png</url> <title>Billets</title> <link>https://racingstub.com/</link> </image> <lastBuildDate>Wed, 08 May 2024 20:15:05 +0200</lastBuildDate> <item> <title>Nous sommes le 10 juin 1998...</title> <description><![CDATA[ <p><strong>Chroniqueur depuis plus de 14 ans dans l'émission "Mojito Football Club", diffusée en direct sur RBS (91.9FM à Strasbourg ou radiorbs.com) tous les lundis entre 20h et 22h, j'ai dernièrement écrit un billet d'humeur sur l'évolution de mon rapport au football de l'enfance à aujourd'hui.<br />Voici ma chronique.</strong></p> Nous sommes le 10 juin 1998, l’horloge indique 17 heures, lorsque je m’installe dans l’un des fauteuils du salon. Tout juste rentré de l’école, j’étais, une fois n’est pas coutume, plus excité à l’idée de passer une partie de la soirée devant le vieil écran cathodique qui trônait dans un coin de la pièce, plutôt que de jouer avec mes copains.<br /><br />Cette excitation si particulière se manifeste par le démarrage de la Coupe du Monde. A deux jours de souffler mes neuf bougies, je vais pour la première fois regarder un match de football en entier. Ce match, c’est Brésil – Ecosse, qui marque le début des hostilités.<br /><br />Ah toi, le football. Il est vrai qu’avant d’être pris dans l’enthousiasme général, je ne t’aimais pas beaucoup. Tu m’ennuyais, et n’ayant pas grandi dans une famille férue du ballon rond, rien n’indiquait que la donne allait changer. Il fallait bien une Coupe du Monde en France pour que ce petit garçon ait les yeux écarquillés devant une telle ferveur, des débats qui allaient d’un coup d’un seul déchaîner les passions. Le point d’orgue fut bien évidemment cette finale, irréelle, intemporelle. Je me dis alors que la France est un pays magnifique, où tous ses citoyens, de n’importe quelle origine et de n’importe quelle situation sociale, se retrouvent unis pour célébrer un même événement, évidemment bien loin encore de comprendre toutes les complexités sociétales qui meurtrissent notre chère patrie.<br /><br />Toi le football, tu as allumé une flamme. A partir de là, tout est allé très vite. Mon attachement envers toi était grandissant. Je devais m’identifier à une entité, une famille, un club, et c’était bien évidemment le Racing Club de Strasbourg, qui, à l’époque déjà, avait pris un virage dangereux sous McCormack. Je devais tout savoir, tout voir, tout comprendre. Mon argent de poche se dilapidait dans les magazines et journaux sportifs. Les DNA du lundi et le France Football du mardi étaient devenus des bibles qui me permettaient d’être à la page.<br /><br />Les années avançant, le petit garçon insouciant devint un adolescent fana mais candide, voyant d’un œil curieux l’arrivée dans le monde si romantique du ballon rond d’oligarques ou de fonds d’investissement dont les ressources semblaient illimitées. Devant les matchs de Ligue des Champions sur TF1, je m’interrogeais sur le fait de revoir presque inlassablement toujours les mêmes clubs au sommet, avant de comprendre que le football qui m’avait conquis n’était déjà plus le même que celui dont me parlaient « les anciens ».<br /><br />L’arrivée dans le monde des adultes ne fit que confirmer mes craintes, celles que le foot n’était pas si blanc, si équitable et si propre que pouvait l’imaginer l’enfant de 9 ans devant sa vieille télévision. <br /><br />Les premières années de romantisme étaient passées, d’autant plus que le football n’était plus gratuit. Terminé les matchs en clair, terminé les rencontres au couperet entre des équipes dont la confrontation était l’événement de l’année. M’étant pris d’affection à l’étranger pour Manchester United, je voyais avec tristesse la mue d’un club qui transpirait la classe avec ses illustres Paul Scholes, Ryan Giggs ou encore Rio Ferdinand, suivre le mouvement de la course aux investissements sans queue ni tête. D’autres, comme Southampton, s’oublièrent en souhaitant se réinventer dans ce football moderne, au détriment de leur capacité de formation exceptionnelle, alliant jeunesse et joueurs de classe comme Matt Le Tissier. Où allions-nous ?<br /><br />Ces dernières années, des projets comme la Superleague eurent raison de ma foi dans cette discipline où désormais l’argent régissait tout. Il n’y avait définitivement plus d’âme dans l’évolution du football, le respect se mesurait à la capacité d’investissement, ou en masquant des malversations financières, le spectacle était devenu un cirque.<br /><br />Mais dans ce flou artistique, il me restait la passion. Mon premier amour, et pour toujours, Strasbourg. Descendu aux enfers, le renouveau détonnait par rapport à ce football crasseux, poussé par une ferveur populaire exceptionnelle. Le Racing était redevenu un club à part, son ancrage régional au plus fort, et la fierté d’avoir vécu les moments les plus douloureux jusqu’à retrouver la lumière inestimable.<br /><br />Jusqu’à ce 22 juin 2023. La multipropriété, un fléau nouveau du football moderne qui fait, quoiqu’on puisse en penser, perdre sa souveraineté à un club, atteint mon Racing. Plus rien ne sera jamais comme avant.<br /><br />Toi le football, tu m’as tiré une balle en plein cœur. <br /><br />Nous sommes le 1er février 2024. L’horloge de mon téléphone indique 17 heures, lorsque je m’installe sur le canapé du salon. Tout juste rentré du travail, j’étais cette fois-ci bien plus animé à l’idée de passer une soirée tranquille dans mon appartement. Je consulte les dernières informations et apprend avec déchirement que Matz Sels a quitté Strasbourg, n’ayant plus foi en un projet qui fait du Racing la pouponnière de Chelsea et d’un fond d’investissement dont l’ambition sportive n’existe pas.<br /><br />Je repense alors avec tendresse à ce petit garçon à qui tu avais offert un rêve. Aujourd’hui, tu lui as repris.<br /><br />Toi, le football, tu as éteint la flamme. ]]></description> <link>https://racingstub.com/blogs/knacki/19241-nous-sommes-le-10-juin-1998</link> <guid isPermaLink="false">racingstub-article-19241</guid> <pubDate>Tue, 06 Feb 2024 19:19:00 +0100</pubDate> <author>knacki</author> <comments>https://racingstub.com/blogs/knacki/19241-nous-sommes-le-10-juin-1998#comments</comments> </item> <item> <title>Qui ne saute pas est un Messin</title> <description><![CDATA[ <iframe width="480" height="270" class="st-video-youtube" src="https://www.youtube.com/embed/dHkVUnYY3k0?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" referrerpolicy="strict-origin-when-cross-origin" allowfullscreen title="RC Strasbourg - Toulouse FC : (2) Qui ne saute pas est un Messin !!!! (Tribune Ouest) 2023/2024 L1"></iframe> ]]></description> <link>https://racingstub.com/blogs/yeca/19145-qui-ne-saute-pas-est-un-messin</link> <guid isPermaLink="false">racingstub-article-19145</guid> <pubDate>Tue, 29 Aug 2023 14:37:00 +0200</pubDate> <author>yeca</author> <category>ultra boys 90</category> <category>Stade de la Meinau</category> <comments>https://racingstub.com/blogs/yeca/19145-qui-ne-saute-pas-est-un-messin#comments</comments> </item> <item> <title>Guilbert et Perrin dans l'équipe type de la 3eme journée de Ligue 1</title> <description><![CDATA[ <blockquote class="tiktok-embed" cite="https://www.tiktok.com/@allez.racing/video/7272660086865153313" data-video-id="7272660086865153313" style="max-width: 605px;min-width: 325px;" > <section> <a target="_blank" title="@allez.racing" href="https://www.tiktok.com/@allez.racing?refer=embed">@allez.racing</a> <p>Guilbert et Perrin dans l'équipe type de la 3eme journée</p> <a target="_blank" title="♬ son original - Allez.Racing" href="https://www.tiktok.com/music/son-original-AllezRacing-7272660081529867040?refer=embed">♬ son original - Allez.Racing</a> </section> </blockquote> <script async src="https://www.tiktok.com/embed.js"></script> ]]></description> <link>https://racingstub.com/blogs/yeca/19144-guilbert-et-perrin-dans-lequipe-type-de-la-3eme-journee-de-ligue-1</link> <guid isPermaLink="false">racingstub-article-19144</guid> <pubDate>Tue, 29 Aug 2023 11:52:00 +0200</pubDate> <author>yeca</author> <category>Frédéric Guilbert</category> <category>Lucas Perrin</category> <comments>https://racingstub.com/blogs/yeca/19144-guilbert-et-perrin-dans-lequipe-type-de-la-3eme-journee-de-ligue-1#comments</comments> </item> <item> <title>The Lord Of The Krim' - Le Seigneur de la Meinau</title> <description><![CDATA[ <p><strong>Chroniques en Terre des Bleus. Livre 1 - La Communauté de la Meinau<br />Episode 03</strong></p> <span class="st-bb-bold">Brèves en Terre des Bleus</span><br /><br /><span class="st-bb-bold">Mats L’elfe.</span><br />Son nom lui vient de notre ami Steeve, qui avait mal géré son timing. A l’énoncé des équipes, il n’avait pas fini son « double merguez moutarde ». Et quand Jean-Luc FILSER annonça :<br />« Maaaaatsssss ? »<br />C’est la bouche pleine qu’il éructa :<br />« ‘Elffff ! »<br />Comme Smaug le dragon garde le trésor en Terre du Milieu, Mats L’elfe est le gardien de celui de la Terre des Bleus. Il a l’agilité de Legolas et la précision d’Arwen aux 6 mètres. Il est logiquement élu meilleur combattant de la campagne 2022/2023.<br /><br /><span class="st-bb-bold">Fredo Sacqué !</span><br />Enfin pas tout à fait : C’est d’un commun accord que Fredo, avec le sentiment du devoir accompli, part au-devant d’un repos mérité. On attend désormais rapidement la nomination d’un nouveau commandant de l’armée des Bleus.<br /><br /><span class="st-bb-bold">Le Marchand n’a plus rien à vendre.</span><br />Le défenseur du trésor gardé par Mats l’Elfe est à court de ressources physiques. Il s’installera dans la région, et pourra maintenant profiter d’une retraite bien méritée. Il a été salué par toute la communauté pour sa gentillesse et son dévouement.<br /><br /><span class="st-bb-bold">Boehly prête son or.</span><br />Quand Balin, Bifur, Bofur et Bombur sont rarement enclins à prêter leur trésor, Boehly vient lui d’accepter de laisser une partie du sien à la communauté de la Meinau. De quoi renforcer l’armée, et l’équipement, avant de repartir en quête. La charrette, les caisses pleines, est partie de la Capitale « Lac-Clair » et devrait arriver au Krimmeri prochainement. ]]></description> <link>https://racingstub.com/blogs/daikaran/19102-the-lord-of-the-krim-le-seigneur-de-la-meinau-2</link> <guid isPermaLink="false">racingstub-article-19102</guid> <pubDate>Tue, 27 Jun 2023 17:39:00 +0200</pubDate> <author>daikaran</author> <comments>https://racingstub.com/blogs/daikaran/19102-the-lord-of-the-krim-le-seigneur-de-la-meinau-2#comments</comments> </item> <item> <title>The Lord Of The Krim' - Le Seigneur de la Meinau</title> <description><![CDATA[ <p><strong>Chroniques en Terre des Bleus. Livre 1 - La Communauté de la Meinau<br />Episode 02</strong></p> Philippe sortit par la petite porte fenêtre de la cuisine, bientôt suivi par Marcel, pour rejoindre le jardin et l’arrière de la maison. Un petit chemin de terre serpentait au milieu de massifs de fleurs, et terminait sa course près d’un grand noyer. A l’ombre de l’imposant arbre, une belle table de bois, avec deux bancs de chaque côté, formait un ensemble d’un seul tenant. Steeve et Alex avaient pris place de part et d’autre, et guettaient l’arrivée de leurs amis.<br /><br />« Et hop, c’est reparti ! Marcel est réabonné ! » annonça Philippe.<br />« Vraiment merci Phillipe, je suis rassuré que tu me le fasses à chaque fois, ch’arrive pas avec tous ces trucs à cliquer ! » renchérit Marcel.<br /><br />Phillipe est l’expert informatique du petit groupe. Chaque année, il avait désormais l’habitude d’aider Marcel à valider son réabonnement, et lui générait son dossier de prélèvement en trois fois sans frais. Steeve et Alex s’étaient, eux aussi, réabonnés peu après l’ouverture du service.<br /><br />« Reab6, tribune Nord, secteur E, rang R, place 5, 7, 9 et 11 » déclama avec précision Phillipe.<br />« Ouaip ! On va trinquer pour bien commencer la saison ! » lança Steeve<br /><br />Suzanne déposa au centre de la table une traditionnelle boite de sticks, et un plateau de toasts "Lawerwurst / cornichons / moutarde". L’apéritif pouvait démarrer.<br /><br />« Bon. Avant la reprise, Il y a nos vacances respectives. Ça donne quoi pour vous ? » questionna Philippe ?<br /><br />Alex pris les devants.<br />« Moi, cette année avec ma chérie, c’est pèlerinage. »<br /><br />Les 3 autres comparses semblaient surpris. Phillipe réagit.<br />« Ah oui ? Et vous partez d’où pour aller à Saint-Jacques de Compostelle ? Vous le faites en entier ? »<br /><br />Alex fronça les sourcils.<br />« Saint-Jacques ? C’est quoi ce truc ? Non, on part en pèlerinage des onze ans du titre de CFA. On va retourner sur les terrains des 6 victoires du Racing à l’extérieur : Belfort, Auxerre II, Yzeure, Lyon-la-Duchère, Grenoble et on finit par, évidemment, Raon-l’Etape. Mon projet, c’est de ramener des morceaux de gazon des 6 stades, pour les mettre dans mon bac de collection des pelouses. » <br /><br />Steeve, dubitatif, fixait curieusement Alex.<br /><br />« Franchement, t’es vraiment pas net, Alex. »<br /><br />Alex, effectivement, était quelque peu excessif dans sa passion et ses collections autour du Racing. Le F3 qu’il partageait avec sa copine était un fatras d’objets divers et improbables ayant tous un lien avec l’un ou l’autre évènement de l’histoire du Racing Club de Strasbourg. Pêle-Mêle, on y trouvait 197 gobelets en plastiques récoltés au stade, des piles du magazine « Passion Racing », des coupures de presse, et tout un tas d’autres gadgets inutiles. Chez Alex, on regardait Netflix dans un plaid « Racing », on buvait dans des verres « Racing », et on se lavait avec des savons « Racing ». Finalement, le seul objet qui n’était pas du club alsacien était le paillasson de l’entrée, estampillé « FC Metz », sur lequel tout un chacun s’essuyait les pieds avant d’entrer dans le temple du culte des bleus.<br />Ah, sur le mur du fond du couloir de l’entrée, on trouvait aussi une cible au logo « Droit au but », une photo mal découpée de Guendouzi fixée avec une gomme Patex, et une fléchette plantée dans son œil droit.<br /><br />Phillipe enchaine.<br />« Une semaine de Kite-Surf en Afrique du Sud, passage par Arusha en Tanzanie pour faire un petit trek avec des potes sur les pentes du Kilimandjaro, puis je pense faire une peu de balnéaire à Zanzibar ».<br /><br />Marcel hocha de la tête, à la recherche d’une réaction qui ne viendrait jamais. Pour Marcel, ce qui dépasse les limites communales de Rohansheim, c’est déjà l’étranger. Alors Arusha ou Zanzibar, c’est à peu près pareil pour lui : En dehors de sa zone de confort.<br /><br />« Nous, on va à Rimini, comme tous les ans, avec Suzanne. On retrouve les Muckensturm et les Schnepp, nos voisins, à l’hôtel. Mais on a chacun pris une zone de bain différente à la plage. C’est chacun chez soi en vacances, il faut du dépaysement. »<br /><br />NDLR : Une précision importante apportera un éclairage sur cette coutume alsacienne ancestrale. A compter des années 60, un fort contingent de juilletistes et d’aoutiens alsaciens prendra chaque année le chemin de l’Emilie-Romagne, en Italie, pour y retrouver ses voisins de quartier. Endroit du Sud le plus proche de la mer depuis chez nous, plusieurs générations d’alsaciens s’y sont croisés entre Cattolica et Rimini, en passant par Bellaria, Igea Marina, et Riccione. Un reportage de France 3 Alsace a même été consacré à cette étonnante pratique. On imaginera la scène pleine de charme où, allant chercher sa boisson fraîche au bar de la plage, on croisera Edmond, bob Kronenbourg et glacière à la main, qui vous lancera un « Wie Geht’s Maaaarzel’ ? »<br /><br />« Moi, je retourne au camping de l’an passé, avec ma femme et les gamins. Franchement, on y est bien, tout le monde a ses habitudes. Les gamins à la piscine, ma femme avec ses copines, et moi, je visite les vielles pierres » rétorqua Steeve.<br />« A 200 mètres, il y a une petite bastide qui fait un rosé absolument divin » compléta-t-il.<br /><br />Evidemment. <br /><br />En été, Steeve complète son régime alimentaire habituel à base de houblon avec des spécialités locales : Le pastis, évidemment, mais aussi le rosé de Provence. <br /><br />Steeve a la particularité rare de n’avoir raté aucun match à la Meinau cette saison, tout en ayant manqué 8 des 12 buts d’Habib Diallo à la Meinau. Contre Montpellier, Angers et Nice (1ère, 14ème et 1ère), il était encore entrain « de recharger » vite fait à la buvette. Contre Troyes (41ème), Montpellier (45ème), et Angers (42ème), Steeve a « entendu » le but en faisant face au pissoir des toilettes situées sous la tribune Nord. Enfin, contre Lorient (87ème) et Auxerre (85ème), Steeve était bien assis à a place, mais les 14 pintes précédentes ne lui permettaient plus d’enregistrer une information de ce type. Il demeure alors assis, immobile, les yeux ouverts et le regard vide pendant que tout le stade est en fusion.<br /><br />« Hey Alex ! »<br />Phillipe fixa Alex dans les yeux.<br />« Hu ? » interrogea Alex.<br />« On a de bonnes chances de démarrer en ligue 2 d’après mes infos. La DNCG veut marquer le coup cette saison contre les multipropriétés, c’est mon copain qui bosse à la F.F.F qui m’en a fait part. Mais bon, on recrutera les bons joueurs de Nancy et de Châteauroux, qui tombent en N2. Nolan Roux en pointe, ça va le faire ! »<br />Alex, mortifié.<br />« Nolan Roux ? T’es sérieux là ? Pfffff… Mais il y a vraiment un risque d’après toi ? »<br />Marcel étouffa un rire, et Steeve avait toutes les peines du monde à garder son sérieux.<br /><br />L’après-midi s’égraina, rythmée par l’enchainement des plats d’un copieux repas. Les grillades et les salades laissèrent place à un plateau de fromage, puis à la fameuse tarte à la rhubarbe de Suzanne. Les cafés se succédèrent, accompagnés souvent d’une bonne rasade de liqueur d’aspérule d’alsace. <br /><br />Tard dans l’après-midi, après une dernière bière bien fraîche, les quatre amis s’étreignirent. Marcel et Suzanne, perchés sur le perron de leur porte d’entrée, saluèrent une dernière fois Philippe, Alex et Steeve qui regagnaient leurs voitures. Bientôt s’installa à nouveau le calme et la quiétude caractéristique de la fin du dimanche, dans la petite rue de Rohansheim.<br /><br />« Dû Suzanne ! c’était vraiment sympa ! » lâcha Marcel, en pénétrant dans sa maison.<br /><br />Un peu plus tard, Marcel déposa avec précaution son dossier de prélèvement sur la pile de papiers divers. Il ferma doucement l’unique tiroir de son petit bureau et sourit, satisfait.<br /><br />En ce beau dimanche de fin juin, nos 4 aventuriers avaient désormais reconstitué, comme chaque année, la communauté de la Meinau. Ils allaient se quitter pour quelques temps, laissant les forces occultes constituer leurs troupes. <br /><br />Bientôt, quand tout sera en place, nous les retrouverons en Terre des bleus. ]]></description> <link>https://racingstub.com/blogs/daikaran/19101-the-lord-of-the-krim-le-seigneur-de-la-meinau-1</link> <guid isPermaLink="false">racingstub-article-19101</guid> <pubDate>Tue, 27 Jun 2023 02:25:00 +0200</pubDate> <author>daikaran</author> <comments>https://racingstub.com/blogs/daikaran/19101-the-lord-of-the-krim-le-seigneur-de-la-meinau-1#comments</comments> </item> <item> <title>The Lord Of The Krim' - Le Seigneur de la Meinau</title> <description><![CDATA[ <p><strong>Chroniques en Terre des Bleus. Livre 1 - La Communauté de la Meinau.<br />Episode 01.</strong></p> « Maaaartzeeell’ !! »<br />…<br />« MARTZEL ! »<br />< Il sursaute ><br />« Ya Suzanne ! »<br />« Ils z’arrivent ! »<br /><br />Marcel déposa méticuleusement la tige de bois, qu’il utilisait pour agencer le charbon, les pommes de pin et le papier journal dans le brasero, sur le reposoir destiné à cet effet. Il quitta le jardin pour regagner la porte-fenêtre de la cuisine. Il traversa celle-ci, gagna le couloir, et se dirigea vers la porte d’entrée principale de la maison. Il saisit et actionna la clenche de la porte, et trouva Philippe, qui venait de refermer le portillon du jardin, et qui commençait à grimper les quelques marches qui le séparaient de l’entrée.<br /><br />« Mon Marcel ! » s’exclama Philippe, sans accent.<br />Il reçut en retour un grand sourire silencieux du petit bonhomme rondouillard. Deux bises et une franche accolade conclurent ces joyeuses retrouvailles.<br /><Fort accent alsacien><br />« Rentre à l’intérieur ! »<br /><br />Philippe franchit le seuil, encouragé par la main dans le dos de Marcel. Il salua Suzanne, qui l’attendait dans le couloir, et lui tendit un magnifique bouquet de lys d’un joli dégradé de rose et de blanc. Philippe se dit alors que le vieil adage qui dit que « qui s’assemble se ressemble » n’avait jamais aussi bien porté son nom : Suzanne et Marcel ne dépassaient, tout deux, pas le mètre soixante, et avaient un embonpoint certain.<br /><br />« Yoooo ! Il fallait pas Philippe ! Elles sont cholies !»<br />Suzanne repartit d’un pas décidé vers la cuisine, et s’empressa de faire l’honneur de son plus beau vase au bouquet nouvellement arrivé.<br />Philippe entra dans le salon sur la droite, et s’assit sur le fauteuil de cuir brun, qu’il devinait électrique. Marcel prit place en face de lui, sur un grand canapé du même ton, et fixa Philippe, avec toujours ce grand sourire.<br /><br />Philippe, fin et élancé, était vêtu d’une chemise et d’un pantalon de toile assorti. Rasé de près, il avait la dégaine du directeur qu’il était. Né en région parisienne, il avait fréquenté, jeune, les travées du Parc des Princes. Et puis une mutation l’avait envoyé en Alsace, à Strasbourg, où il vivait très confortablement depuis une dizaine d’années. Philippe était un « accepté » : S’il ne parlait pas alsacien, il en comprenait les contours, et sa répartie faisait le reste. Il n’avait pas encore troqué la blanquette de veau pour la flammekueche du dimanche soir, mais il avait découvert, avec effroi, qu’il ne pouvait plus se passer du Stade de la Meinau. Invité un jour par un ami, il s’était pris d’affection pour le club bleu et blanc, et son public. Son « Jetzt geht’s los » balbutiant et sans accent du début était devenu plus franc, au fil des années. Parisien dans la vie, il était devenu strasbourgeois dans son cœur.<br /><br />Le bruit de la porte métallique du four qui se referme fut suivi d’un délicieux fumet, qui se propagea dans toute la maison.<br />« Rhubarbe ! » s’exclama Marcel.<br />Philippe acquiesça de la tête. Marcel se leva, et se dirigea vers le buffet en bois sombre. Il saisit un cadre et le tendit à Philippe. Philippe y vit une photo aux couleurs un peu passées, où l’on devinait Suzanne plus jeune, aux côtés d’un grand gaillard barbu, en complet impeccable. Sous la photo, il lut les mentions :<br /><br /><span class="st-bb-italic">Canton de Rohansheim - Concours culinaire 1988<br />Prix d’excellence « Dessert » décerné à Suzanne KLEINFUSS<br />Le maire de Rohansheim, Théo Dehn.</span><br /><br />Philippe sourit. La tarte à la rhubarbe de Suzanne est aux desserts ce que la bombe nucléaire est aux armes : Un outil de destruction massive. Il se souvint en avoir fait l’expérience deux ans auparavant, et se promit de ne plus faire l’erreur de trop manger avant. Les huit centimètres de meringue moelleuse et caramélisée, qu’aucun autre cuisinier n’avait jamais réussi à reproduire malgré moultes essais, recouvraient une tarte « maison » absolument délicieuse.<br /><br />La sonnette retentit.<br />« Ah ! » Marcel se dirigea promptement vers l’entrée, et trouva Steeve en face de lui. <br />Steeve, la petite quarantaine, était un grand gaillard blond, aux cheveux courts et impeccablement coiffés. Il était vêtu d’un maillot bleu, saison 2021-2022, aux couleurs du club de son cœur, qui laissait deviner un ventre certain. Il était lesté à chaque bras d’un pack de 24 cannettes Meteor, dont le poids ne semblait nullement le faire souffrir. <br />« Tiens mon Marcel ! Quelques munitions ! Je connais le chemin, je te les dépose à la cave ! »<br />Marcel, après des remerciements répétés, s’écarta pour laisser passer Steeve.<br />« Il n’est pas encore là, le p’tiot’ ? » lança Steeve.<br />« Il vient de loin, lui. De Sélestat, ça fait 90 km au moins. » enchaîna Marcel avec son accent caractéristique.<br /><br />Rohansheim était un petit village du nord du Bas-Rhin, perdu entre Niederbronn-les-Bains et Woerth. On y trouvait une église, une école élémentaire et un petit lotissement, où Marcel et Suzanne avaient construit dans le début des années 70. Leur maison était un petit pavillon typique de cette époque, sans étage, au centre d’un terrain modeste, et entretenu à la perfection. De beaux géraniums ornaient chaque fenêtre. Un nain souriant trônait au milieu d’un parterre de fleurs et tenait une pancarte « Bienvenue », qui invitait à rendre visite ce couple de retraités généreux, et terriblement attachants.<br /><br />Steeve et Philippe se saluèrent copieusement, et s’installèrent dans le salon. Les 3 amis entamèrent une conversation enjouée, dont les sujets allaient assez rapidement converger vers leur point commun principal. Mais nous y reviendrons...<br /><br />« Bordel, quelle galère ! » Alex se tenait debout devant la porte d’entrée, sous le regard amusé des 3 compères.<br />« Pfff. Ce GPS est d’une connerie sans nom. J’ai pris 4 fois la rue d’à côté, qui débouche sur une impasse. » continua Alex.<br />Gringalet d’une petite trentaine d’années, Alex semblait flotter dans son maillot blanc « ES ». Il avait mis près d’une heure et trente minutes, dans sa petite citadine, pour rejoindre Rohansheim et la petite maison de Marcel. <br />Philippe envoya une petite ruade à Steeve, et lança un clin d’œil furtif à Marcel.<br />« Alex, tu as vu ce qui vient de tomber sur le stub y’a 10 minutes ? »<br />« Huh ? Non, je n’ai rien vu, je roulais. Qu’est-ce qu’il y a ? » Répondit Alex.<br />« Djiku vient de signer à Rennes ! » annonça Philippe d’une voix grave et triste.<br />« Putain ! Nooon… Mais c’est pas possible … » désespéra Alex.<br />Steeve, Marcel rirent de bon cœur. Un sourire se dessina sur le visage de Philippe.<br />« Tu n’as pas changé mon p’tit ! Bien sur que non, il n’a signé nulle part pour le moment. »<br />Alex laissa tomber sa tête en avant de soulagement et grommela, contrarié.<br /><br />Technicien dans une petite boîte d’informatique, Alex vivait avec sa compagne dans une petit village près de Sélestat. Mais la vie d’Alex tournait autour, surtout, du Racing Club de Strasbourg. Non sans une certaine angoisse, d’ailleurs. Quand le Racing perd, Alex ne va pas très bien. Quand il gagne, Alex ne va pas très bien non plus, parce qu’il y a un prochain match, et que le racing risquera de le perdre. Quand il n’y a pas de match, Alex n’est toujours pas très bien. Et en début de mercato, Alex est au summum de l’anxiété.<br /><br />Marcel, solennel, annonça : « Hop Jetzt ! On ne va pas restés enfermés par ce beau soleil. Allons derrière dans le jardin prendre l’apéro ! »<br />Un sourire illumina le visage de Steeve. Nous préciserons qu’après être passé au club House du club de foot de son fils, ou il avait été « contraint » de boire une bière, il avait cherché les packs de Meteor de Marcel chez son beau-frère, qui lui avait fait gouter la nouvelle brune d’été au houblon biologique. Il allait droit au-devant de son troisième apéro du dimanche matin, avec la sérénité et la confiance du joueur qui s’était entrainé toute la semaine.<br /><br />En ce premier dimanche de l’été 2023, quatre anonymes se sont retrouvés dans un petit village pour entretenir et consolider un lien. Leurs vies et leurs disparités font qu’ils n’auraient jamais dû se rencontrer. Un retraité, un cadre, un « Suffer », et un jeunot sont pourtant ensemble, et heureux de se revoir, tous attirés par une mystérieuse force. Ils ne savent pas encore qu’ils sont les maillons principaux d’une aventure unique et extraordinaire, qui va démarrer bientôt : Le seigneur de la Meinau, et ses chroniques en Terre des bleus. ]]></description> <link>https://racingstub.com/blogs/daikaran/19098-the-lord-of-the-krim-le-seigneur-de-la-meinau</link> <guid isPermaLink="false">racingstub-article-19098</guid> <pubDate>Mon, 26 Jun 2023 01:24:00 +0200</pubDate> <author>daikaran</author> <comments>https://racingstub.com/blogs/daikaran/19098-the-lord-of-the-krim-le-seigneur-de-la-meinau#comments</comments> </item> <item> <title>La réalité économique</title> <description><![CDATA[ <p><strong>Les actionnaires</strong></p> Ne soyons pas naïfs concernant la vente totale ou partielle du Racing.<br />L'odeur de l'argent pour des actionnaires qui vont faire la culbute et récolter une plus value conséquente est la même que pour le citoyen lambda. <br />Les Américains ne sont ni des sponsors ni des mécènes, et le rachat de notre club se fera par autofinancement. Le prix des abonnements et les prestations seront augmentés par le nouveau propriétaire (sauf cette année pour faire passer la pilule).<br />La question qui se pose c'est pourquoi des investisseurs Alsaciens ou Français sont incapables de faire de même.<br />Le foot est un business et au final l'achat du club sera facturé aux supporters. ]]></description> <link>https://racingstub.com/blogs/canibear/19096-la-realite-economique</link> <guid isPermaLink="false">racingstub-article-19096</guid> <pubDate>Tue, 20 Jun 2023 10:39:00 +0200</pubDate> <author>canibear</author> <comments>https://racingstub.com/blogs/canibear/19096-la-realite-economique#comments</comments> </item> <item> <title>Nouvel entraineur</title> <description><![CDATA[ je propose E.Renard ]]></description> <link>https://racingstub.com/blogs/jean-jean-67/19004-nouvel-entraineur</link> <guid isPermaLink="false">racingstub-article-19004</guid> <pubDate>Tue, 10 Jan 2023 00:08:00 +0100</pubDate> <author>jean-jean-67</author> <comments>https://racingstub.com/blogs/jean-jean-67/19004-nouvel-entraineur#comments</comments> </item> <item> <title>Test 1 test 2 test 3</title> <description><![CDATA[ - C'est en sciant que Léonard De Vinci. ]]></description> <link>https://racingstub.com/blogs/tahitibob987/18972-test-1-test-2-test-3</link> <guid isPermaLink="false">racingstub-article-18972</guid> <pubDate>Tue, 01 Nov 2022 11:58:00 +0100</pubDate> <author>tahitibob987</author> <comments>https://racingstub.com/blogs/tahitibob987/18972-test-1-test-2-test-3#comments</comments> </item> <item> <title>Radiostub S15E02 - L'épisode "Décalé"</title> <description><![CDATA[ <p><strong>Enregistré et mis en ligne avec le match face à Clermont, @<a class="st-user" href="/users/radiostub/">radiostub</a> ne revient à la Une qu'après le nul frustrant face à Clermont. Pourtant comme pour Julien Stephan les ingrédients sont toujours les mêmes. Analyse.</strong></p> <a href="https://racingstub.com/uploads/cache/big1024/uploads/media/631ee30f1cc22/egnccfsy.jpg" class="st-img-fancybox" data-fancybox="medias"><img src="https://racingstub.com/uploads/cache/big1024/uploads/media/631ee30f1cc22/egnccfsy.jpg" alt="https://racingstub.com/uploads/cache/big1024/uploads/media/631ee3..." /></a><br /><br />Le déroulé : <br /><br />Les matchs depuis le début de saison (Monaco jusqu’à Brest)<br />Le bilan des pronostics des chroniqueurs à l’émission 1<br />Les blessures : hasard ou fatalité de notre condition de mortels ?<br />Le mercato : bof<br />Clermont et enfin le démarrage de la saison ?<br />Quiz de Calcio90.<br /><br />Présents :<br />@<a class="st-user" href="/users/athor/">athor</a><br /> @<a class="st-user" href="/users/bouquenom/">bouquenom</a><br />@<a class="st-user" href="/users/core/">core</a><br />@<a class="st-user" href="/users/calcio90/">calcio90</a><br />@<a class="st-user" href="/users/guigues/">guigues</a><br /><br /><br />Banzai !<br /> <br /><script src="https://podcloud.fr/player-embed/helper.js"></script><br /><iframe width="100%" height="320" src="https://podcloud.fr/podcast/radiostub/episode/radiostub-s15e02-lepisode-infirmerie/player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; fullscreen"></iframe> ]]></description> <link>https://racingstub.com/blogs/guigues/18942-radiostub-s15e02-lepisode-decale</link> <guid isPermaLink="false">racingstub-article-18942</guid> <pubDate>Mon, 12 Sep 2022 09:29:00 +0200</pubDate> <author>guigues</author> <comments>https://racingstub.com/blogs/guigues/18942-radiostub-s15e02-lepisode-decale#comments</comments> </item> <item> <title>Nice - RCS, côté tribunes</title> <description><![CDATA[ <p><strong>Week-end du 15 août, chassé-croisé, bouchons aux péages, stade au péage … récit du premier déplacement strasbourgeois de la saison à Nice.</strong></p> <h3 class="mt-2 mb-1">Mourir à Rimini</h3>Lorsque l’on est alsacien et que c’est le 15 août, alors il est tout à fait normal de monter les galeries de toit et de descendre sur le littoral adriatique. On emmène son vinaigre doux avec du miel et une infusion de plantes, ainsi que ses sandales allemandes. Aucune marque ne sera donnée. Faut-il y voir une faute de goût ou un hommage à un cycliste italien partageant la même coupe de cheveux que Ludovic Ajorque et Patrick Proisy, au lecteur de décider. Pour les besoins de cet article, notre envoyé spécial se rend donc à Rimini à la rechercher des Alsaciens en goguette, qu’il ne trouvera jamais. Car tous les Alsaciens sont en vacances à Nice, où le Racing joue en ce dimanche.<br /><br />En cette veille d'Assomption, un étrange cortège s’ébroue du péage de la Turbie vers Nice. Une Alpine A110 sérigraphiée gendarmerie ouvre le bal suivit d’un bus et de divers véhicules. Elle développe 252 chevaux pour une vitesse maximale de 250 km/h. Vous l’aurez compris les supporteurs du Racing viennent d’être pris en charge par l’escorte pour se rendre à l'Allianz Riviera. <br /><br />Nous sortons donc au péage qui jouxte le stade de Nice, à moins que ce ne soit l’inverse, pour faire immédiatement demi-tour et reprendre le péage. Au dernier moment sur notre droite, une grille mène au stade, il faut attendre un quart d’heure que l’ouvreur de grille obtienne le feu vert et nous fasse ensuite directement pénétrer dans les entrailles du stade. Les nouvelles arenas ont ça de pratique que l’on y accède et l’on en part facilement lorsque l’on est supporteur visiteur officiel. Pour les quidams obligés d’errer dans des zones commerciales excentrées des villes, c’est une autre histoire.<br /><br /><h3 class="mt-2 mb-1">Punks au Liechtenstein</h3>Une fois le billet visiteur, 10 euros, scanné il est temps de gravir quelques étages pour accéder au parcage. Ce dernier ne mérite pas tellement son nom barbare car à Nice, il est agréable. Situé en quart de virage, le fan adverse dispose d’une bonne visibilité, de toilettes et d’une buvette. Pour ne pas froisser Marc Keller, les dirigeants niçois ont même poussé le souci du détail jusqu’à reproduire l’attente identique à celle de la Meinau. Soit une demie heure pour un ersatz de soda à base de pommes pressés qui par la suite sera fait à base d’oranges. Cette attente fait que le coup d’envoi programmé à 17h05 me laisse tout juste 5 minutes pour trouver ma place parmi les 400 Alsaciens ayant fait le déplacement.<br /><br />On passe donc sur le vol de l’aiglon niçois ou la rubrique nécro sur les écrans géants. Je participe in extrémis à l’hymne Nissa Bella, bien repris par tout un stade qui agite les drapeaux distribués par le club. Ce sera la dernière fois du match que le public se signalera, mis à part le but et une minute de folie quand Nice est tout prêt de marquer le second but en seconde mi-temps. L’Arena est à moitié remplie, elle pue le foot moderne déconnecté des supporteurs. Les Niçois l’ont bien compris et malgré des résultats sans commune mesure avec l’étroitesse du palmarès du club, ils boudent ce stade hors ville. <br /><br />Coté alsacien, plusieurs grands drapeaux sont agités et les premiers rangs enlèvent leurs t-shirts pour arborer fièrement le bronzage estival ! Les UB90 sont à la baguette et les chants sont bien repris avec notamment le petit nouveau :<br /><br /><span class="st-bb-italic">A la meinau<br />A l’extérieur<br />Je porterai haut mes couleurs<br />Encore ce soir<br />Je serai là<br />Et ce qu’importe<br />Le résultat<br /><br />Allez allez, allez allez, allez allez, allez allez x2</span><br /><br />Gerzino Nyamsi fauche son adversaire filant au but juste devant nos yeux et malgré les bruyants encouragement envers Matz Sels, les locaux ouvrent le score. Le but calme un peu nos ardeurs mais nos chants sont par moment audibles par nos adversaires, à en croire les bordées de sifflets qui les accompagnent. De notre coté c’est l’arbitrage qui exaspère une partie des expatriés du soir. Lorsqu’arrive la coupure on est partagé entre les regrets et l’espoir qu’entretien le plus petit des avantages niçois.<br /><br /><h3 class="mt-2 mb-1">Persistance rétinienne</h3>Au retour des vestiaires le Racing affiche de meilleures intentions récompensées par un superbe but de Kevin Gameiro, encore une fois juste devant nos yeux. La tribune explose, se congratule, vérifie tout de même si l’arbitre de touche n’a pas quelque chose à y redire et elle se remet à chanter. C’est le chant pour notre ville, pour nos couleurs qui résonne maintenant dans les travées. La seconde mi-temps est de meilleure facture que la première et même le public niçois se réveille dans les arrêts de jeu avec un sympathique <span class="st-bb-italic">« qui ne saute pas n’est pas niçois ».</span><br /><br />Le score en reste là et le Racing empoche son premier point. Petite déception car Nice nous réussissait depuis notre retour dans l’élite mais un bon résultat à l’extérieur en début de saison. Les joueurs viennent saluer, Julien Stéphan également, nous les remercions et entonnons quelques chants dans le stade qui se vide. Puis rapidement nous sommes renvoyés sur l’autoroute afin de regagner la capitale européenne. ]]></description> <link>https://racingstub.com/blogs/guigues/18925-nice-rcs-cote-tribunes-5</link> <guid isPermaLink="false">racingstub-article-18925</guid> <pubDate>Tue, 16 Aug 2022 16:00:00 +0200</pubDate> <author/> <comments>https://racingstub.com/blogs/guigues/18925-nice-rcs-cote-tribunes-5#comments</comments> </item> <item> <title>15 ans de stub...</title> <description><![CDATA[ Presque la moitié de ma vie quand j'y pense. Quinze années de passion partagées ici, et bien plus au quotidien.<br />Même si ma nouvelle vie à Lyon du fait de mon travail m'éloigne de la Meinau et des copains, les déplacements restent des moments de choix pour retrouver cette communion.<br />Même si ma présence ici se raréfie du fait d'occupations de plus en plus nombreuses, et de ma curiosité qui m'amène à découvrir un nouvel environnement plutôt que débattre au clavier, le stub reste le stub.<br />A dans 15 ans j'espère avec un Racing toujours au plus haut niveau <img src="/build/images/smileys/winking.gif" alt=";)" height="18" /> ]]></description> <link>https://racingstub.com/blogs/lawknight/18895-15-ans-de-stub</link> <guid isPermaLink="false">racingstub-article-18895</guid> <pubDate>Thu, 07 Jul 2022 20:02:00 +0200</pubDate> <author>lawknight</author> <comments>https://racingstub.com/blogs/lawknight/18895-15-ans-de-stub#comments</comments> </item> <item> <title>Radiostub S14E09</title> <description><![CDATA[ <p><strong>Avant le dernier match de la saison à Marseille, la vaillante équipe de @<a class="st-user" href="/users/radiostub/">radiostub</a> s'est réunie pour une der des ders dans une ambiance provençale et décadente. A écouter sur le trajet vers le Sud !</strong></p> l'équipe sans peur mais avec des reproches pour les joueurs, le staff, la municipalité et évidemment le marketing :<br /><br />@<a class="st-user" href="/users/athor/">athor</a><br />@<a class="st-user" href="/users/strohteam/">strohteam</a><br />@<a class="st-user" href="/users/kitl/">kitl</a><br />@<a class="st-user" href="/users/roulian/">roulian</a><br />@<a class="st-user" href="/users/guigues/">guigues</a><br /><br />et à la technique, au son et à la lumière : @<a class="st-user" href="/users/jpdarky/">jpdarky</a><br /><br />sommer :<br /><br />- le match de Gala face à une petite équipe de la région parisienne<br />- le déplacement au bout de monde à Brest<br />- la réception clairement fantastique de Clermont<br />- le dernier match dans le sud<br /><br />Grâce à la rapidité et la vivacité d'esprit des auditeurs de @<a class="st-user" href="/users/radiostub/">radiostub</a>, leurs questionnement nous mènent sur un parcours sensoriel qui balaie le spectre entier des quelques réussites et de l'immensité des échecs de cette saison : le maillot, Caci, les jeunes du centre, etc.<br />Merci à @<a class="st-user" href="/users/backhoe/">backhoe</a>, @<a class="st-user" href="/users/ross3/">ross3</a>, @<a class="st-user" href="/users/ricalewis67/">ricalewis67</a>, @<a class="st-user" href="/users/nico67/">nico67</a>, @<a class="st-user" href="/users/batavus/">batavus</a>, @<a class="st-user" href="/users/superdou/">superdou</a>, @<a class="st-user" href="/users/tahitibob987/">tahitibob987</a> mais aussi @<a class="st-user" href="/users/rakoras/">rakoras</a> et @<a class="st-user" href="/users/gibi/">gibi</a> même si nous n'avons eu le temps de répondre à leurs questions. Vous êtes énormes.<br /><br /><br /><a href="https://ia803004.us.archive.org/3/items/Radiostub/20220519_Radiostub_S14E09.mp3" target="_blank" class="st-target-blank">https://ia803004.us.archive.org/3/items/Radiostub/20220519_Radiostub_S14E09.mp3</a><br /><br />Banzai ! ]]></description> <link>https://racingstub.com/blogs/radiostub/18879-radiostub-s14e09</link> <guid isPermaLink="false">racingstub-article-18879</guid> <pubDate>Fri, 20 May 2022 14:07:00 +0200</pubDate> <author>radiostub</author> <category>Radiostub</category> <category>racingstub</category> <category>racing</category> <category>strasbourg</category> <category>Marseille</category> <comments>https://racingstub.com/blogs/radiostub/18879-radiostub-s14e09#comments</comments> </item> <item> <title>Radiostub S14E07 - l'épisode Chéri faut qu'on parle j'ai du retard</title> <description><![CDATA[ <p><strong>Un épisode de toute beauté qui revient en avance sur le victoire tactique de Julien Stéphan face à Lens, une analyse à rebours qui sans nul doute comptera dans la folle fin de saison du Racing</strong></p> Au menu :<br />Reims, Monaco, Lorient road to the 50<br />Stephan démission<br />la fin de saison et plus de trucs c'est loin tout ça, on regarde vers l'avenir<br />les questions minitel<br /><br />la belle équipe du soir :<br />@<a class="st-user" href="/users/athor/">athor</a> (@athorstub sur Twitter)<br />@<a class="st-user" href="/users/kitl/">kitl</a> l'indéboulonnable<br />@<a class="st-user" href="/users/roulian/">roulian</a> le grand Roulian<br />@<a class="st-user" href="/users/jpdarky/">jpdarky</a> le seul l'unique<br />@<a class="st-user" href="/users/guigues/">guigues</a> (@Guigues_2point0 sur Twitter)<br /><br />& plein de monde cité sur tous les réseaux sociaux et le plus beau site du monde @<a class="st-user" href="/users/racingstub/">racingstub</a><br /><br /><a href="https://t.co/M2T9xNtf4F" target="_blank" class="st-target-blank">https://t.co/M2T9xNtf4F</a> ]]></description> <link>https://racingstub.com/blogs/radiostub/18847-radiostub-s14e07-lepisode-cheri-faut-quon-parle-jai-du-retard</link> <guid isPermaLink="false">racingstub-article-18847</guid> <pubDate>Wed, 06 Apr 2022 16:22:00 +0200</pubDate> <author>radiostub</author> <comments>https://racingstub.com/blogs/radiostub/18847-radiostub-s14e07-lepisode-cheri-faut-quon-parle-jai-du-retard#comments</comments> </item> <item> <title>Bilan épidémiologique des comptes du RCS 2019/2020</title> <description><![CDATA[ <p><strong>Analyse des comptes du Racing de la saison 2019/2020, achevée par anticipation.</strong></p> <h1 class="mt-2 mb-1">Le contexte non sanitaire</h1>22 février 2020. Voilà que la saison sportive s'achève amèrement sur une défaite à la Meinau face à l'Amiens SC.<br />30 juin 2020. C'est bien à cette date que la saison financière du Racing se termine et que les comptes sont arrêtés avec trois mois d'inactivité sportive.<br /><br />Tout d'abord, pour la première fois depuis des lustres, la LFP n'a pas publié de rapport financier sur l'ensemble du football français, et notamment des comparatifs et statistiques financières intéressantes. Nous nous contenterons ici des seuls comptes simplifiés individuels des clubs et en particulier du Racing.<br /><br />Pour remettre en contexte sportif, la saison 2019/2020 est d'abord marquée par une phase préliminaire européenne, qui conduit le club aux barrages aller/retour face à Franckfort. Ensuite, la suite de la saison est plus poussive, avant d'opérer une remontée au classement, jusqu'à atteindre une 10e place mathématique (le dernier match face au PSG marquant le début des annulations de matchs en raison de la pandémie mondiale). Enfin, la saison sportive s'achève officiellement le 30 avril 2020, sous un fiasco juridico-financier, portant notamment sur les droits TV.<br /><br />Le RCS terminait la saison précédente 2018/2019 sur un bénéfice net de presque 5 millions d'euros et des capitaux propres de 13 millions.<br />Au 30 juin 2020, le bénéfice est divisé par deux, pour atteindre 2,3 millions d'euros. Les réserves progressent logiquement et atteignent 15 millions.<br />A première vue les chiffres sont positifs !<br /><br />Mais décortiquons cela en trois parties : la phase opérationnelle, la phase exceptionnelle et enfin, la vue d'ensemble.<br /><br /><h1 class="mt-2 mb-1">Première injection</h1><h2 class="mt-2 mb-1">Quels produits ?</h2>Tout d'abord, ce qui compte pour un club de football, tout comme pour n'importe quelle structure : les recettes d'activité.<br />Le chiffre d'affaires global atteint environ 38 millions d'euros (notre fameux budget prévisionnel annoncé chaque pré-saison).<br />Ce chiffre était de 49 millions l'exercice précédent, soit une diminution de 23% !<br />Cela parait cohérent dans la mesure où le championnat s'est arrêté aux 3/4 et montre la proportionnalité des recettes avec le nombre de matchs.<br />Ce détail du chiffre est composé de 19 millions de droits TV, contre 26 la saison précédente, et pourtant, dans ces 19 millions sont inclues les recettes liées à l'Europa League. Cela correspond à la plus grande perte (-27%) pour le club. <br />Il est fort à parier que c'est bien à cause de cette grande diminution qu'on imagine à quel point le LOSC : 63 millions de droits TV, l'OM 54 millions ou encore le PSG avec les quelques 131 millions ont également souffert fortement.<br />Le RCS se positionne 13e au classement des droits TV.<br /><br />Les recettes liées au sponsoring sont celles ayant le moins diminué (-14%), ce qui démontre une certaine fidélité des partenaires.<br /><br /><h2 class="mt-2 mb-1">Pas de produit miracle ?</h2>Ces différentes recettes sont toujours à mettre en relief avec les dépenses. <br />Bien sûr, le premier poste est les salaires des joueurs, du staff technique et administratif. Ces dépenses ont été de 30,7 millions d'euros, contre 28,6 l'exercice précédent. Il y a là une augmentation de 6,8%. Celle-ci est due aux différents joueurs et au personnel toujours plus nombreux au club. Elle est limitée à 6,8% probablement en raison du recours à l'activité partielle mis en place par l'Etat afin de prendre en charge une partie des salaires des joueurs durant le confinement I ainsi que des exonérations de charges.<br /><br />Hormis cette augmentation des dépenses de personnel, les autres charges sont extrêmement stables.<br /><br />Cette grande diminution des recettes mise en face d'une légère augmentation des dépenses a pour conséquence de créer un déficit d'exploitation de presque 19 millions d'euros. Alors que l'année précédente, un déficit de 3M d'euros était créé par l'activité.<br />Ce résultat lié à notre activité déficitaire nous place en 8e position du "meilleur" résultat d'exploitation. Si un déficit de 19 millions d'euros nous classe plutôt favorablement, c'est dire l'état de l'activité des clubs. Enfin, nous sommes bien loin du déficit de Monaco avec -198M, du PSG avec -178M, de l'OM avec -112M, ou encore Bordeaux avec -71M.<br /><br /><h1 class="mt-2 mb-1">Besoin d'une dose de rappel ?</h1>La phase opérationnelle ci-dessus étant un résumé de l'activité courante et quotidienne du club, il n'en demeure pas moins que pour équilibrer un déficit d'exploitation, ou tenter de l'absorber, il convient soit de disposer de réserves suffisantes pour être capable de l'absorber, soit de réaliser des opérations exceptionnelles (et donc VENDRE des joueurs) afin d'équilibrer.<br /><br />Certains clubs tels que le PSG disposent de réserves largement suffisantes pour couvrir un déficit comme le leur, et ne sont pas dans l'obligation de vendre.<br /><br />Le Racing, quant à lui, n'aurait pas pu absorber une perte de 19 millions d'euros sans mettre en péril ses réserves, et donc son avenir proche, surtout quand l'on sait à quel point le début de saison 2020/2021 a été tonitruant en matière de droits TV.<br /><br />Pour équilibrer, il a donc fallu vendre.<br />Les opérations de mutation du RCS pour la saison 2019/2020 se sont élevées à un peu plus de 15 millions d'euros.<br />Aucun détail n'est communiqué par la LFP sur les montants des transferts. Mais les départs de Salmier, Fofana, Martin et Da Costa ayant permis de financer les arrivées de Djiku, Chahiri, Bellegarde, Koné et Prcic, la balance est excédentaire.<br />Enfin, 19M de pertes, 15M d'excédents, il reste un différentiel de 7 millions d'euros qui viennent s'ajouter au résultat du Racing. Ces recettes exceptionnelles sont très certainement des indemnités perçues par les assurances notamment, ou la vente de matériel.<br />Enfin, le RCS a payé un peu plus d'un million d'euros d'impôt sur les sociétés, ce qui donne donc un résultat net de 2,3 millions d'euros. C'est amende honorable pour une saison et une période si bouleversée.<br /><br /><h1 class="mt-2 mb-1">Le RCS dispose de son pass !</h1><h2 class="mt-2 mb-1">Est-il valide ?</h2>Le résultat est une chose, une analyse des actifs et dettes du club prend tout son sens pour comprendre une saison financière.<br />Tout d'abord, les actifs du club, à savoir tout ce qui a une valeur positive pour lui, son patrimoine.<br />La première grande valeur du club sont sa trésorerie, bien excédentaire, de plus de 26 millions d'euros d'argent frais. Celle-ci est nécessaire pour régler les dettes et financer son activité qui consomme plus d'argent que ce qu'elle rapporte. Il n'y avait que 9 millions d'euros au 30/06/2019, il y a fort à parier que le Racing a souhaité avoir des disponibilités pour faire face aux aléas, en la période incertaine en 2020.<br /><br />Aussi, au 30 juin 2020, il restait encore 16 millions d'euros à recevoir de la part d'autres clubs, concernant les transferts de nos ex-joueurs. Ces 16 millions sont autant d'argent non encaissé et donc une forme de crédit que le Racing fait aux clubs. Cette somme a doublé en un an, bien que cela soit cohérent car il y a eu des ventes plus nombreuses et importantes !<br /><br />La troisième grande valeur pour le RCS est la valeur de ses joueurs, encore estimée à 11,4 millions d'euros à fin juin 2020. La valeur nette des joueurs a légèrement diminuée d'une année sur l'autre. Attention cependant à ne pas s'y méprendre, il s'agit d'une valeur financière à une date donnée, et non pas d'une valeur de l'effectif. La valeur d'un joueur correspond à son indemnité de transfert, étalée sur la durée du contrat. Ainsi, si Messi signe libre au Racing, sa valeur financière sera nulle au bilan du club !<br /><br /><h2 class="mt-2 mb-1">Ne pas l'oublier...</h2>Il faut retraiter à ces actifs des éléments ayant une valeur négative pour le club. Parmi éléments de patrimoine négatif, on peut notamment citer les dettes : bancaires et auprès de tiers.<br />Le Racing était endetté à hauteur de 2 millions d'euros au 30/06/2019, il l'est désormais à hauteur de 21 millions d'euros à fin juin 2020 !!!<br />Cela peut s'expliquer, bien évidemment, et n'est nullement symbole de difficultés. Tout d'abord, en 2020, le club a fait appel au prêt garanti par l'Etat (les fameux PGE), qui permettent quasiment gratuitement de bénéficier d'une enveloppe, remboursable en totalité au bout de 12 mois ou bien étalable. Nous verrons dans les comptes 2021 si cette somme a été remboursée totalement ou étalée. Quoi qu'il en soit, cela explique la trésorerie si abondante et compense également les créances à recevoir des autres clubs.<br />Ainsi, la trésorerie du Racing serait positive si elle devait rembourser en totalité le PGE le 1er juillet 2020.<br />Malgré tout, cette dette envers la banque en fait l'un des clubs les plus "endettés" avec le LOSC et l'ASSE.<br /><br /><br />Le RCS a des dettes fiscales et sociales, habituelles pour toutes les entreprises, à hauteur de 17 millions d'euros. Elles sont stables avec celles au 30 juin 2019, et ne sont nullement inquiétantes.<br />Aussi, le Racing a des dettes à hauteur de 6 millions d'euros envers d'autres clubs, afin de régler également un solde de transfert. Il y a fort à parier qu'il attend de son côté de recevoir l'argent des transferts qu'il a réalisé. La balance est largement en sa faveur.<br /><br />Enfin, les dettes envers les actionnaires du Racing sont nulles. Aucune somme n'est due. Cette information est très importante, car pour certains clubs, les banques ne prêtent plus au bout d'un certain niveau de risque sur la gestion. Et donc, ce sont aux actionnaires d'apporter de l'argent frais afin de pouvoir régler les dettes. Par exemple, l'OM doit 127 millions d'euros à ses propriétaires, le PSG en doit 197M, ou encore le stade rennais qui en doit 47M.<br /><br /><br /><h1 class="mt-2 mb-1">On remet ça la saison prochaine ?</h1>Pour conclure, les finances du Racing sont toujours et encore saines, comme aime à le marteler notre président.<br />Si l'activité est fortement déficitaire, et vraisemblablement elle le sera encore en 2020/2021 avec l'absence de recettes stade et une partie des droits TV, il conviendra de générer à nouveau du bénéfice par l'activité à compter de 2021/2022.<br />Cette activité positive doit permettre au club de ne pas être obligé de vendre pour équilibrer ses comptes comme cela a été le cas en 2019/2020. <br />Le patrimoine du Racing est clair, il est endetté mais dispose en contrepartie de toute la trésorerie afin de combler cette dette à court ou long terme. <br /><br />Le RCS est le 7e club avec le plus de réserves, ce qui est plus qu'une performance sachant que l'entreprise actuelle est un club "jeune" en Ligue 1. De nombreux clubs pouvaient trembler avant la saison 2020/2021, qui a été folle ; certains supporters peuvent donc être inquiets pour leur club...mais pas en Alsace, grâce au travail effectué avec sérieux pour une nouvelle année.<br />Bravo. ]]></description> <link>https://racingstub.com/blogs/xaviyeah/18675-bilan-epidemiologique-des-comptes-du-rcs-2019-2020</link> <guid isPermaLink="false">racingstub-article-18675</guid> <pubDate>Fri, 06 Aug 2021 19:30:00 +0200</pubDate> <author>xaviyeah</author> <comments>https://racingstub.com/blogs/xaviyeah/18675-bilan-epidemiologique-des-comptes-du-rcs-2019-2020#comments</comments> </item> </channel></rss> 
